whisky ruby (yuying)

whisky ruby

ft   @Yuying Zhuo   , tw:  lieu de violence, combat clandestin, alcool, sang

Les hurlements raisonnent jusqu'à la pièce principal du Blarney Stone. Personne n'est dupe de ce qu'il se passe en bas, c'est toujours des animaux quand cette fille est entrain de se battre. Paroles graveleuses lancées pour complimenter son physique, certain la préfèrerait dans un lit plutôt que dans une cage, mais quand elle cogne, ça fait son effet. Eoghan ramène les verres de whisky qu'on lui a commandé, la cage il l'a suffisamment pratiqué, il préfère rester derrière son comptoir maintenant, il n'a pas de temps à perdre avec ça. A combattre pour le spectacle, pour faire pleuvoir les coups et gicler le sang. Les verres s'entrechoquent, les descentes se font rapides, il faut rapatrier les bouteilles jusqu'en bas, qu'ils en aient pour leur argent, il a l'habitude, il a grandit dans ce bar, courant entre les tables et les chaises comme le gosse qu'il était. Des souvenirs à la pelle. Des souvenirs qui ne sont malheureusement pas tous beaux. Putain elle est vraiment bonne celle-là, je rêverais qu'elle m'attache à un lit. Eoghan arque un sourcil, ne s'étonne pas de ces commentaires, c'est monnaie-courante ici, et une femme qui combat dans l'arrière-boutique ? Ce n'est pas commun. C'est généralement des hommes qui viennent se perdre ici, pas des jolies brunes tatouées. Il pose son regard sur elle, son adversaire est à terre, mais elle est marquée, plus que d'habitude, du sang et de la sueur, des blessures qui la parsème. Encore une victoire. Eoghan ouvre la cage, pour la faire sortir alors que le gérant de la salle récupère les billets, paris gagnés, d'autres perdus, c'est l'jeu. Il croise les iris sombre de la jeune femme qui semble à peine tenir debout, Eoghan a juste le temps de la rattraper avant qu'elle ne s'effondre, le corps qui lâche aprés tant de coups reçus, malgré cette victoire. Je l'emmène en haut, elle a besoin de quelques soins. un hochement de tête pour lui donner le feu vert, et Eoghan la soulève pour l'emmener dans une pièce à l'étage, celle qu'ils utilisent quand les combats se terminent bien. Ou pas. J'ai pas l'temps là tu peux t'en occuper ? ouais. Comme toujours. Presque homme à tout faire dans ce bar malgré son statut attitré de barman. Il soupire, Eoghan n'avait pas prévu de jouer les baby sitters, il a encore ses bouteilles à ranger et ses verres à nettoyer. Il aurait aimé être chez lui tôt pour une fois, enfin tôt, tout est relatif. Il pose le dos de sa main contre son front, pas de fièvre, température normale, c'est seulement un malaise. Du désinfectant et des compresses, il entreprend de soigner ses plaies, les désinfecter, concentré sur sa tâche ne remarquant pas que deux yeux en amandes se sont ouverts sur lui.

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les coups pleuvent. d'un côté comme de l'autre. mais la veuve noire est maligne, agile. elle évite la plupart des poings qui tentent inlassablement de s'écraser. son monde est construit. sa muraille aussi. solide, fière. la poupée aux yeux amande n'écoute plus ce qu'il se passe autour d'elle. les insultes, les mots vicieux et dégueulasses. tout est éteint, enseveli sous une couche de violence. il n'y a que son corps et le corps de son adversaire. une brut. une bête. il fait bien deux fois son poids, une tête de plus qu'elle. la tatouée, comme elle est surnommée la plupart du temps, aurait dû prendre la fuite. sauf que ça n'arrive jamais. elle ne fuit pas, elle ne tourne pas le dos. elle fonce dans le tas.
alors les coups l'atteignent. arcade en sang. le goût du fer entre ses lèvres, elle a sûrement mordu sa lèvre trop fort. poings toujours formés, tête qui balance et vision qui devient de plus en plus floue. il est hors de question qu'elle tombe. elle s'autorise seulement à tituber. une fois. deux fois. un nouveau coup s'étend jusqu'à l'homme, son adversaire qu'elle serait prête à tuer dans cet état. frénésie destructive qui lui permet de faire sortir le trop plein d'émotions. ces trucs qu'elle ne contrôle pas. qui s'accroche à sa peau sans la prévenir la plupart du temps.
la veuve noire finit par abattre son dernier coup et déjà on entre dans la cage pour lever son bras en signalant sa victoire. ce simple geste la tord de douleur. cette souffrance qui grimpe jusqu'à faire sonner son esprit. la sortie est là, juste là. porte ouverte. la poupée blonde a un nouvel objectif maintenant, sortir vivante d'ici. elle titube une nouvelle fois jusqu'à la sortie avant de s'effondrer, à bout de force...
quand elle reprend connaissance, elle entend encore les cris et hurlements du public. elle n'est donc pas loin. regard amande qui s'accroche immédiatement aux gestes de cet homme qu'elle a déjà vu plus d'une fois entre ces murs. barman et plus si besoin. coton au bout des doigts, odeur de désinfectant qui s'accroche à ses narines. yuying se souvient. elle a faibli. elle s'est écrasée. son mentor lui expliquerait son échec d'une manière déconvenue pour la plupart des gens. certainement en rajoutant une cicatrice sur son corps pour qu'elle se rappelle jusqu'à la fin de sa vie de ses échecs. tu n'es pas que barman ? qu'elle susurre avec un fin sourire au bord des lèvres. taquine, elle n'hésite pas. tu es aussi infirmière ? preuve qu'elle l'a déjà vu déambuler entre ces murs. elle sait. elle l'a vu.

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Elle bouge à toute vitesse. Une particularité des Ruby Blades. Avec les années, Eoghan a appris à reconnaître certains des clans, grâce à leur mode de combat, à leurs habitudes aussi, observateur, il se fait discret, mais sait qu'il est important de savoir à qui il a affaire. Elle a puisé dans ses dernières forces pour sortir de la cage et il a juste le temps de la rattraper, l'emmener dans une autre pièce pour soigner ses plaies.
Il applique des compresses et du désinfectant sur ses plaies, elle s'est donnée ce soir, amochée par des mauvais coups bien placés, son adversaire n'avait pas dit son dernier mot, mais ça ne l'a pas empêché de le mettre à terre. Un KO qui n'étonne plus personne ici depuis son premier combat. C'est devenu une habitude de la voir combattre ici, les parieurs n'hésitent d'ailleurs pas à miser de grosses sommes sur elle. Femme ayant acquis le respect de certains hommes. Pas tous. Certains sont toujours réfractaires, une femme qui combat? Ce n'est pas dans la norme de certains Irlandais. Il croise son regard quand elle ouvre ses yeux, il pensait s'heurter au silence mais ce n'est visiblement pas le cas. Eoghan arque un sourcil, léger sourire en coin. Tu peux rajouter baby-sitter à ta liste apparemment. c'est lui qui s'y colle ce soir, il semblerait que l'ambiance en bas soit électrique.Tu as fais sensations, ils n'ont pas arrêté d'hurler depuis ton combat. Un léger souffle alors qu'il applique des pansements sur ses bras. C'est de son arcade qu'il doit s'occuper maintenant, au moins éponger le sang qui n'a pas cessé de couler. L'hémoglobine et l'odeur de fer, c'est ce qui règne en bas. Puis dans cette pièce maintenant.
Il appuie une compresse contre son arcade, maintenant ses doigts contre la plaie, des questions qui lui brûlent les lèvres, beaucoup de choses en tête, prioriser les informations qui affluent. Les Ruby Blades sont dans sa ligne de mire depuis le meurtre de son meilleur ami. Un corps retrouvé sans vie. Une arme blanche ayant causé sa mort. Beaucoup auraient utilisé un flingue, de la chair à canon, personne ne perd son temps à se salir les mains dans un combat rapprocher. Une lame dans le corps, ça ne peut être signé que par une seule organisation. blessure trop précise, trop profonde pour n'être qu'un simple règlement de compte. Douleur qui est toujours là, dans un coin de son esprit. C'est pas courant de voir une Ruby venir se perdre ici, pourquoi tu continues à venir ? demande appuyée. Qu'est-ce qu'elle fait au Blarney Stone ? Elle n'a pas des choses à faire pour le compte de son organisation ? Ce n'est pas courant de voir des asiatiques traîner dans le coin, mais elle ? Elle est beaucoup trop présente. Elle éveille sa curiosité depuis un moment.

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baby-sitter. le rôle lui va comme un gant. mensonge, évidemment. cet homme a plutôt du potentiel pour entrer dans la cage que pour garder des bambins. es-tu en train d'insinuer que je suis un bambin à surveiller ? exclamation qui s'échappe de ses lippes où un léger sourire s'est accroché. la brune n'a aucune envie d'être rancunière, ou vexée. il en faut plus pour venir abattre les bâtisses autour de son ego.
l'ambiance qui bat toujours son plein. c'est cette fois un grand sourire qui se crayonne sur ses lèvres. elle a fait sensation, la veuve noire. toile tissée tout autour de son adversaire tout en y emmenant un public qui ne l'appréciait pas il y a encore des années de ça. maintenant, elle est reconnue yuying. pas par tout le monde. il y a encore des réfractaires, des insultes et propos misogynes qui s'accrochent à chaque apparition mais la poupée sait comment les faire taire. comme toujours. confiance solide qui s'octroie le droit d'être étaler devant les jolis yeux du barman irlandais. la veuve noire n'a aucune raison de se rabaisser. on le fait suffisamment pour elle à longueur du temps. elle préfère se mettre en avant sans se départir de son sourire.
son arcade se retrouve maintenant entre les soins de l'homme. la brune aurait pu l'arrêter. elle sait se soigner. elle pourrait aussi se sentir en danger. après tout, elle ne le connait pas. pourtant, elle n'agite aucun geste en douce, elle ne cherche ni à s'enfuir, ni à se défendre. elle se contente de poser ses yeux amande dans les siens quand il s'occupe de son visage. question qui s'échappe des jolies lèvres, aguicheuses. pas la bonne question. les questions avant même le premier rendez-vous ? hm... commentaire qui glisse alors que le morceau de coton continue d'effacer les traces de sang qui ont coulé sur son visage. sauvageonne des temps modernes. épaule désaxée, déboîtée. elle en est certaine quand elle bouge un peu pour se redresser. la veuve noire s'est effondrée, elle s'en souvient. mais grâce à toi, j'ai surement évité une commotion supplémentaire alors je vais te répondre. au moins à cette drôle de questions. évidemment qu'elle est une ruby. gestes qui ne trompent pas. comportement qui s'accroche à cette lignée, cette éducation. j'aime bien l'ambiance. réponse un peu rapide, sourire qui s'étire en grimace quand elle bouge son épaule. ses doigts qui s'y accrochent. épaule nue dans son débardeur moulant. ses dents qui grincent pour se planter dans sa lèvre. j'aime bien me battre, que veux-tu. un peu maso sur les bords. ça t'intéresse ? elle rebondit, immédiatement. sa douleur, elle la camoufle. c'est ainsi qu'elle a été éduqué la brune.

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Léger sourire au coin de ses lèvres, Eoghan l'observe un instant. je n'avais jamais rencontré de bébé tatoué, il faut une première fois à tout. Elle a fait sensation aussi, et Eoghan n'est pas surpris. Il y'a peu de femmes qui viennent combattre dans la cage, peu de femmes qui peuvent se vanter de mettre autant d'hommes à terre. Les cris et les hurlements sont toujours présents quand elle se bat, quand elle offre du sang et de la douleur à ses victimes. Il ne l'admettra jamais, mais il est impressionné par son potentiel, par ce qu'elle est capable d'accomplir dans cette cage. Des mois qu'il se demande comment l'approcher, comment lui soutirer des informations, ou peut être la rallier à sa cause, difficile de savoir si cette femme peut être une alliée ou une ennemie. Il applique le coton imbibé d'alcool sur son arcade, question s'échappant de ses lèvres sur sa présence ici. Pourquoi on est pas entrain de vivre notre premier rancard ? il n'a pas de mal à rentrer dans son jeu, à se demander où est la faille et sur quel terrain elle veut le mener. je pourrais même t'offrir un verre quand tu seras remise sur pied. pour prouver sa bonne foi, ou presque.
Elle a probablement éviter des blessures de plus. C'est certain. L'ambiance. Hm. Pas trés convaincant. Il arque un sourcil, alors qu'elle peine à bouger et se mouvoir. Une épaule déboitée. Qui la fait souffrir. Une épaule qu'il peut remettre en place pour l'avoir fait un bon nombre de fois sur certain combattant de la cage. Y'a des conduites à tenir, des choses à savoir faire ici, surtout quand on prend l'habitude de se battre. L'habitude de cogner et se complaire dans la violence. je vois. maso sur les bords. Ou juste animée par une rage au ventre. Au coeur. Rage qui s'enroule autour de son palpitant et enveloppe son épiderme, adrénaline à évacuer et qu'elle peut laisser ici. Au sein même du Blarney Stone. ça m'intérèsserait peut être si t'étais pas si abîmée joli coeur, arrête de bouger et laisse moi faire. Il frotte ses mains l'une contre l'autre pour les réchauffer, que ses doigts trop froids ne viennent pas agresser sa peau. Eoghan pose ses mains contre son épaule, la palpant entre ses mains pour en deviner les contours, saisir l'axe entre ses doigts. je vais la remettre en place. Il la prévient. Un regard bref avant qu'il n'appuie sur son épaule pour la faire claquer et la remettre en place, des gestes rapides et précis pour ne pas laisser la douleur se diffuser trop vite dans son corps. Il garde son épaule entre ses doigts quelques secondes, s'assurant qu'elle bouge mieux. ça va ? il souffle finalement en retrouvant ses yeux sombres, ce serait tentant d'y plonger mais Eoghan se contente de retirer ses doigts et reculer légèrement.

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ses yeux qui se redressent vers ce plafond de pierre. un bébé tatoué. elle vient d'affronter une bête dans la cage et elle ne représente qu'un bébé tatoué à ses yeux ? si yuying était une femme facilement irritable, elle le serait en cet instant sans aucun doute. heureusement pour l'irlandais ce n'est pas le cas. j'imaginais notre premier rancard plus romantique, je dois l'avouer. on dirait pas comme ça, je sais mais je suis une femme qui aime la romance. les fleurs et les chocolats ? ce n'est même pas la vérité. yuying a juste besoin d'être la personne préférée d'une autre, la personne qui compte et qui passera avant le reste. coeur brisé, au bord de la faillite qu'elle refuse de reconstruire pour le moment. elle préfère le laisser en lambeaux pour éviter que n'importe qui s'y engouffre de nouveau. elle se protège d'une certaine façon. tu veux m'offrir un verre... un barman qui offre un verre, c'est original. pique qui s'élance jusqu'à se planter dans sa cible. elle n'est pas impressionnée la ruby blade, loin de là. malgré tout, elle tente de répondre le plus honnêtement à ses questions. la veuve noire vient jusqu'ici et se perd dans ces cages parce qu'elle en ressent le besoin. l'adrénaline peut-être. la mise en danger mais surtout ce soupçon de victoire qu'elle n'a pas su égaler dans n'importe quelle position, n'importe quelle autre situation. elle se complet dans cette magie, aguicheuse. magie s'exprimant par les coups et le sang. la violence dans chaque recoin, c'est là dedans qu'elle s'y sent le mieux.
sourcils qui se froncent. oh alors tu fais parti de ces types qui s'arrêtent sur l'apparence ? nouvelle pique qui s'efface quand il veut s'occuper de son épaule. évidemment que le physique a de l'importance. elle n'en doute pas yuying, mais elle se sait plutôt jolie. dans son genre. le genre pas très grande, fine et remplie de dessins. l'encre s'étale sur bon nombre de morceaux de peau.
la veuve noire est aux aguets, observant chacun de ses gestes. ses mains qui s'accrochent à son épiderme pour assurer qu'il va tout remettre en ordre. aucune contestation, ça lui évitera de - mal - le faire toute seule, ou de demander de l'aide chez les ruby. elle serre ses dents et attend la douleur. cette souffrance vive qui s'accroche à ses nerfs et se propage dans tout son corps. hochement de tête pour répondre, lèvres pincées pour tenter d'effacer la vision trouble qui s'est installée. la poupée a beaucoup trop subi pour être résistante ce soir et pourtant, elle recommencera. encore et encore. tu n'étais pas censé me donner un verre avant, pour atténuer la douleur ? t'es un mauvais baby-sitter, sache le. réprimande soufflée, regard presque enfantin qu'elle coule sur l'irlandais tenant encore son épaule plus vraiment blessée. je ne t'ai jamais vu dans la cage. à son tour, de poser des questions.

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Eoghan arque un sourcil, retient un rictus, elle ne remportera pas la palme des mensonges, c'est certain. Il imagine aisément qu'elle n'est pas le genre de femme à aimer les films à l'eau de rose et les déclarations d'amour, son instinct le trompe rarement. Désolé de te décevoir je suis pas le gendre idéale. il n'est pas si mal en réalité, y'a pire comme énergumène, mais ça l'amuse un peu de rentrer dans ce jeu. Seulement quelques instants, juste le temps de lui proposer un verre. C'est un peu mon deuxième prénom. pique rendu, coup pour coup, bien que ceux-ci ne soient pas vraiment douloureux. Eoghan fait attention, geste presque trop délicat pour son apparence parfois bourrue, pour l'homme qu'il représente surtout. Simple barman qui nettoie des verres, qui descend dans la cage quand c'est nécessaire. Quand il faut évacuer le trop plein ou que des paris se misent sur lui, ça n'arrive pas souvent, tout le monde sait qu'il a raccroché, que ça ne l'intérèsse plus d'aller combattre, mais il arrive que ce soit nécessaire quand les billets s'accumulent et qu'on lui fait comprendre que le choix ne lui appartient plus.
Elle choisit de venir se perdre ici. Il ne connaît que trop bien ce vice qui se glisse dans les esprits, ce sang qui bouillonne dans les veines et les battements sourds d'un coeur qui raisonne dans les oreilles. tu m'as démasqué, à croire que tu sais tout de moi. sourire au coin de ses lèvres, Eoghan se cache, se protège derrière cette carapace solidement endossée, forgée avec le temps et les années. Il glisse ses doigts contre son épaule, palpant le relief de ses muscles un instant, pour effectuer des gestes précis, une habitude ici. Il a du remettre la sienne en place plus d'une fois, mais c'était moins concluant que lorsqu'il effectue ses points de pressions sur les autres. Il entend le "clac" significatif, ses doigts toujours contre son épaule qui cette fois exerce des points de pressions plus doux quand il masse la zone endolorie pour retirer le voile qui s'est installé sur ses yeux. Ce n'est jamais agréable, la douleur est souvent vivace. La remarque de la brune le fait sourire légèrement. Dommage, j'aurais plus l'occasion de te garder, c'est triste. il retire ses doigts de son épaule pour la laisser respirer, de l'espace aussi. J'pensais que t'étais une dure à cuir, fallait me le dire que t'avais besoin d'un verre ou deux. pique lancé, écho à celles qu'elle lui a déjà balancé. j'ai trop de boulot derrière le bar pour descendre là dedans. il n'a pas envie de se dévoiler, ou de trop en dire à cette femme qu'il ne connaît que de loin, qu'à travers de simples regards et beaucoup de sang qu'elle a déjà fait couler chez ses adversaires. pourquoi t'as peur de te retrouver un jour contre moi ? provocation soufflée, et coton imbibé qu'il jette maintenant qu'il a soigné la plupart des plaies, il lui faudra certainement un point ou deux à l'arcade pour refermer totalement la blessure.

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sourire collé sur ses lèvres finement sensuels. la veuve noire ne se laisse pas avoir par ses discours de bad boy. consensus clair, petit jeu de séduction en place. c'est avec un sourire qu'elle entre dans cette nouvelle arène même si elle n'est pas encore remise de la précédente. yuying s'octroie quelques droits sans demander le moindre accord et s'en amuse.
épaule remise en place sous ses doigts qui collent un peu, sûrement à cause de tout l'alcool qu'il sert à longueur de temps. est-ce que c'est le barman psychologue, celui du genre à s'installer au comptoir et faire parler les clients ? peut-être un fin espion qui tente de glaner des informations par ici et par là. yuying n'a rien d'important à souffler, elle n'a donc rien à craindre des mots. rien qu'un préjugé. toutes les personnes qui entrent dans cette cage craigne la douleur chéri. le tout est de savoir éviter les coups. rapide. c'est son talent majeure. elle bouge dans la cage et se précipite sur ses adversaires sans qu'ils ne la voient débarquer. elle prend de la place tout en filant aussi vite que ces foutues étoiles qui n'exaucent jamais aucun vœu. au moins, elle n'est pas une arnaque, elle. tu as tellement de boulot que tu te retrouves à jouer à l'infirmière. affirmation soulignée, il est évident qu'il n'a pas trop de boulot avec ses verres sinon il ne serait pas dans cette pièce à soigner ses plaies. évidences qu'elle met en avant sans prendre de gants, ce n'est pas le genre de la brune. ses doigts se déposent sur son épaule douloureuse qu'elle tâte. ses nerfs la font souffrir, ses muscles aussi mais l'axe semble être le bon. en d'autre terme, il a bien remis en place son épaule sans empirer son cas. il gagne un point dans cette partie de confiance.
rire exotique qui glisse sur ses lippes et se déploie. moi ? peur ? un défaut qui lui colle à la peau. elle n'a pas peur, elle n'a jamais peur. elle devrait, pourtant. mais la veuve noire ne recule devant aucun adversaire. elle a évidemment déjà perdu, parfois elle ne fait pas le poids. mais elle s'entraîne et revient toujours. j'vois pas comment avoir peur d'affronter le barman/infirmière du blarney stone. sans jugement. sourire carnassier sur ses lèvres avant de descendre de son lit de fortune. elle retrouve la terre ferme, finalement. ses muscles qu'elle bouge un à un. elle a mérité une bonne nuit de repos, sans aucun doute. pourtant l'audace de l'homme l'attrape en plein vol. au lieu de lui tourner le dos, elle reste. elle attend. elle fouine. et mon verre alors ? tu me l'offres quand ? yuying n'a pas envie de rentrer chez elle, pour le moment.

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Eoghan n'a aucun mal à se glisser dans la peau de cet homme-là, il cherche surtout à cerner cette fille, se demander ce qu'elle cache en sachant pertinemment qu'elle n'a rien à faire ici. Les Ruby s'aventurent rarement, pas ceux qui n'y sont pas autorisés en tout cas. Elle est venu chercher quelque chose, l'adrénaline de la cage ? Des informations ? Difficile de le savoir, et il ne sait pas pour l'instant qui elle est vraiment, et ça le dérange. Il aime savoir à qui il a affaire, et il est certain qu'elle n'est pas juste une petite brune insolente venue jouer dans la cour des grands. Il arque un sourcil en posant le bout de son doigt contre son arcade. Et de ce que je vois tu peux encore améliorer tes esquives. elle est douée, rapide, elle n'est pas trés grande et sa taille représente un atout majeur pour foncer sur ses ennemis. Il cherche surtout à provoquer, à la piquer d'une certaine façon, retirant son doigt de son arcade et baissant son visage pour pouvoir l'observer.au cas où je songerais un jour à une reconversion. léger haussement d'épaule en s'écartant légèrement.
Elle touche son épaule et il termine de ranger l'infirmerie, attrapant coton et désinfectant pour balancer à la poubelle ce qu'il a utilisé. Un rire qui lui fait tourner son visage vers le sien, elle n'a pas peur, la mort et le sang lui colle à la peau comme une traînée de poudre. Des cendres qu'elle éparpille sur son chemin au fur et à mesure des combats gagnés. Du sang versé. T'es bien présomptueuse gamine. sourire en coin sur ses lèvres alors qu'il l'observe de bas en haut. Je sais remettre les épaules, mais je sais aussi les déboiter, ne me sous-estime pas. une légère piqure de rappel, au cas où. Lui aussi peut piquer, provoquer, il n'y a pas qu'elle qui est experte à ce jeu là, bien que l'échange l'amuse. Elle descend du lit et il l'observe un bref instant, faisant finalement un signe de tête pour l'inciter à le suivre jusqu'au bar. Tout le monde se demande sans doute ce qu'il fait avec cette nana, peu à peu, les hommes remontent d'en bas pour prendre des consommations, certain la regarde de travers, d'autres ont envie de l'approcher, regards lubriques ou colériques, petite brune capable de susciter autant la colère que l'envie visiblement. Si ça ne dégénère pas avant la fin, Eoghan aura de la chance. Mais il croit rarement en la chance. Une bière ou un whisky ? Deux spécialités ici. Eoghan observe du coin de l'oeil quelques hommes qui l'observe, qui ont le regard focalisé sur cette brune. Il aurait du se douter que cette fille était un aimant à emmerdes. Trop tard.

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ses doigts qui s'approchent jusqu'à se déposer sur le bout de son arcade maintenant soignée. la brune hausse simplement ses épaules. tu donnes des cours peut-être ? tempérament ardent, violence exultant de chacun de ses gestes ou presque. la poupée asiatique ne se laisse pas berner et encore moins marcher sur les pieds. elle s'impose malgré sa petite taille, malgré ce corps frêle qu'elle a pourtant mis des années à sculpter. elle est agile mais pas suffisamment pour éviter tous les coups, c'est évident. ce soir, elle en a sûrement pris un peu trop mais elle est encore vivante. à moins qu'une hémorragie cérébrale soit en ce moment en train de terrasser son esprit déjà craqué ici et là.
gamine ? le mot pique et la renvoie à son mentor qui n'a jamais cessé de la traiter comme une enfant. éducation sévère, coup de ceinture, plaie dessinée avec une lame tranchante ou encore privation de nourriture quand les exercices n'étaient pas fait parfaitement. yuying ne se considère plus comme une gamine. la tempête palpite irrémédiablement au fond de ses iris mais elle se contient, s'échappant au plus tôt pour une raison évidente. elle n'est pas en état de chercher la bagarre. surtout pas contre l'homme qui vient de la soigner. un minimum de cohérence peut parfois s'appliquer dans les gestes de la veuve noire. je n'oserai pas te sous-estimer, moi. pronom mis en avant devant la défaillance de son justement à lui. l'irlandais la considère comme une gamine pourtant ce n'est pas la première fois qu'il l'entrevoit se battre dans cette cage. elle est une acharnée, une déterminée. le liquide rouge carmin l'attire tel un vautour. c'est comme ça qu'elle se glisse dans ces sous-terrains et y reste parfois trop longtemps. au lieu de rentrer, elle décide d'avoir ce verre. il faudra aussi qu'elle récupère ses gains. la veuve noire ne les réclame pas toujours, à tort sûrement. la "gamine" le suit jusqu'au bar où elle se hisse sur le tabouret. s'appuyant sur sa bonne épaule, elle évite de grimacer devant tous ces regards coulant sur sa personne. l'envie de se retourner et de souffler des mots dans sa langue natale la démange mais... la veuve noire se retient. pas sans un verre. une bière, s'il te plaît. politesse s'échappant de ses lèvres abîmées après ce combat. après tout, il n'était pas obligé de la soigner comme il n'était pas obligé de lui offrir un verre. la poupée asiatique étend ses bras pour venir détacher ses cheveux et recouvrir une partie de son visage. longs cheveux s'étirant tout le long de son dos et masquant une partir de sa peau tatouée. quand sa bière arrive, elle enroule ses doigts autour de la bouteille fraiche qu'elle n'hésite pas à venir déposer contre son arcade. un frisson se diffuse sous sa peau avant qu'elle ne prenne une première gorgée du liquide. je paris qu'il y a au moins cinq mecs qui me regardent. vive et observatrice. la voleuse sait très bien ce qui l'entoure, d'un coup d'oeil. c'est son métier d'être à l'affut du moindre danger.

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Sourire en coin qui se glisse sur son visage, léger haussement d'épaule face à ses mots. Caractère de feu, femme qui ne se laisse pas faire, petite flamme qu'il tient entre ses doigts. Peut être bien.  il pourrait lui donner un ou deux conseils, effectivement, mais elle semble n'avoir besoin de personne et il respecte ça. Surnom qu'elle n'apprécie pas. Pique pour répondre à la sienne. Capable de frapper là où ça fait mal sans forcément utiliser ses poings. Pas si différentes des gamins qu'il voit passer à la colp, pas si différentes des âmes qu'il peut croiser sur son chemin, non. Ce qui la différencie, c'est sa rage, son envie de vaincre, la passion qu'elle met dans chacun de ses coups. Elle ne laisse pas la vie s'abattre sur elle, c'est plutôt elle qui la martèle à coup de ses poings, de ses combats. Je ne te sous-estime pas.  il nuance. Je ne remets en question ni ta force ni tes capacités physiques.   Il pose deux doigts contre sa poitrine, juste à l'endroit de son coeur. C'est ça qui te fait défaut. toutes les émotions qu'elle amène dans ses combats et qui amène quelque fois à ne pas toujours bien évaluer la situation.
Ils sortent de l'infirmerie pour rejoindre la salle principale, Eoghan reprend son rôle derrière le bar, la regardant s'installer sur le tabouret, observant derrière elle les regards qui se perdent sur la brune. De l'intrigue, de la curiosité, de la lubricité aussi. Il imagine aisément tout ce que ces hommes voudraient lui faire. Eoghan attrape une choppe et lui sert une pression, spécialité de la maison. les Irlandais sont réputés pour leurs bières et leurs whisky, deux commerces dans lesquels ils excellent. Il la regarde porter la bière contre son arcade, une douleur qui doit encore s'infiltrer en elle. Eoghan prend la sienne entre ses doigts pour en boire une gorgée, elle n'a pas tourné la tête, mais connait le nombre de personnes exactes qui la regarde. Impressionnant. Cinq.   il confirme, en plongeant son regard dans le sien, posant sa bière sur le comptoir. Ils ne te regardent pas parce qu'ils veulent t'attirer des ennuis. il souffle, en se doutant bien qu'elle sait aisément les pensées qui peuvent les traverser. Ils te regardent parce que tu les excites. Tu les fais bander. Ils te regardent parce qu'ils ont envie de t'avoir dans leur lit.  ou contre un mur. Ou bien à même le sol. La seule chose qui les retient de se lever et venir l'aborder c'est parce qu'elle sait se battre. Probablement aussi parce qu'il n'est pas loin. Eoghan s'interposerait, d'une manière ou d'une autre, beaucoup trop droit pour laisser des hommes emmerder les femmes, qu'elles sachent se battre ou pas. Âme un peu trop pur pour Grimwood. Pour le monde merdique dans lequel ils évoluent tous.

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est-ce que son palpitant est réellement la source de ses ennuis ? la veuve noire s'y croit pas tout. malgré tout, elle garde l'idée dans un coin de sa tête. la conscience n'est pas tranquille, les vérités sont ici et là. parfois éloignées, parfois trop proches. étouffantes pour sûr. l'asiatique sait que son coeur lui fait défaut, mais jamais quand elle rentre dans le ring. toujours en dehors. toujours quand elle navigue entre les âmes et se sent attirée par les mauvaises personnes. regard nébuleux s'écrasant sur l'irlandais qui lui sert une bière. la brune a conscience d'attirer les regards. un peu partout. son corps tatoué sur presque sa totalité ne pas jamais inaperçu. en prime ? elle débarque ici, entre dans un ring et en sort en vainqueur la plupart du temps. petite chose qu'on penserait frêle qui est pourtant capable d'assommer son lot de gros muscles se pensant surpuissants.
regard plongé dans les iris de l'irlandais, il confirme ses dires. il y a bien cinq pairs d'oeils entièrement dévoués à ses faits et gestes. ça pourrait être flatteur mais yuying n'en est pas encore à ce point là. celui d'écarter les cuisses pour le premier venu tant qu'il veut bien lui apporter un morceau d'attention. si ? non. enfin, elle n'espère pas. tu crois ? comment tu sais ça ? tu en as aussi envie ? flamme qu'elle titille du bout des lèvres, des mots choisis pour percer le secret. la brune n'attend rien de l'irlandais mais elle a bien envie de s'amuser un peu. comme quand elle se redresse de se tabouret. pied toujours dessus, elle s'appuie sur le comptoir pour se rapprocher du barman qui a tendance à jouer aux infirmiers. une main sur le comptoir et l'autre glissant vers le visage de l'irlandais, plus précisément contre sa mâchoire qu'elle souligne du bout de l'index. et maintenant ils ont une vue précise sur mes fesses... tout en sentant une atroce jalousie puisque je suis aussi bien plus proche de toi. deux émotions qui peut faire des ravages. peut-être que je te verrai te battre ce soir, finalement. rien qu'un jeu, un passe-temps. peut-être que la veuve noire aurait mieux faire de rentrer chez elle plutôt que de jouer avec ce feu brûlant.
elle n'est même pas en état de faire quoique ce soit. elle n'est même pas en état de combattre ce soir. pourtant, elle endosse ce rôle avec précision. perfection. ses fesses retrouvent le bois du tabouret tandis qu'elle rejette ses cheveux en arrière. j'ai même certainement attiré un ou deux regards supplémentaires. qu'elle se vante. rire cristallin qui s'échappe de ses lippes. elle secoue encore sa tête avant de boire une nouvelle gorgée. ne fais pas cette tête. si je veux me battre, je descends dans le ring chéri, je ne veux pas t'attirer d'ennuis. qu'elle assure.

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ft    @Yuying Zhuo    , tw:  lieu de violence, combat clandestin, alcool, sang
Drôle de petite poupée qui se balade dans le Blarney Stone, poupée amochée ce soir par son combat dans la cage, de l'encre sur presque tous le corps, ça pousse à la réflexion. A se demander si elle n'en a pas sur la totalité de son corps. Si sous ses morceaux de tissus se cachent aussi de l'encre. C'est en tout cas ce que doivent se demander la plupart des Irlandais qui sont entrain de l'observer. Pas lui. Eoghan s'autorise peu de distraction. Surtout pas avec les femmes qui respirent le danger. Elle est dangereuse cette brune, elle gravite trop souvent ici, redoutable et désirable à la fois. Le genre à retourner le palpitant pour mieux l'écraser. Il ne faut pas être malin pour le deviner. Eoghan ne répond pas à sa question, laissant planer un sourire mystérieux sur son visage.
Elle se rapproche de lui, main sur le comptoir et l'autre contre son visage, il la laisse faire, intrigué par le contact de ses doigts qu'elle fait glisser contre sa mâchoire. Main douce pour une jeune femme qui ne l'est pas tant que ça. Position équivoque, il ne doute pas de la vue imprenable qu'elle est entrain de leur donner, jouant de ses formes et de son corps dessiné pour attiser les regards et l'envie. Des chiens, qui ont juste envie d'aborder, de se lever et mordre et griffer. Mais au Blarney les combats ne sont pas autorisés à en dehors de la cage. Et peu de gens viennent l'emmerder. L'avantage d'avoir grandit ici. De connaître les lieux par coeur et d'avoir été adopté par ces personnes qui l'ont formé. L'ont vu devenir l'homme qu'il est. Et pourtant, sa raison balance du côté des rumeurs sur le MI5 ces derniers temps.
C'est certain qu'ils doivent être jaloux. Regards noirs en sa direction, mais personne ne se lève. L'hésitation se lit dans leur prunelle, et un brin provocateur, Eoghan glisse ses doigts contre ses cheveux brun, à l'arrière de sa tête, rapprochant légèrement son visage du sien. Son souffle balayant la peau de la brune. Je ne vais pas me battre ce soir joli coeur, j'ai surtout hâte de terminer mon service pour rentrer chez moi. parole murmurée contre son oreille, retirant lentement ses doigts de ses cheveux brun pour reculer un peu et récupérer sa choppe de bière pendant qu'elle se réinstalle sur le tabouret.
Elle est encore abîmée par son combat, mais trouve quand même le moyen de faire preuve d'insolence. Sacrée petit bout de femme dont il ne connaît même pas le prénom. Tout le bar te regarde. Ce n'est plus un ou deux regards, mais c'est bien ce qu'elle voulait non ? Il boit une gorgée et pose sa bière devant lui. Je me demandais surtout comment tu allais faire pour sortir d'ici sans que ces types ne te suivent dans la rue. Eoghan se montre nonchalant, mais son esprit appelant la justice est déjà trop présent. Non. Ce n'est qu'un aimant à ennuis cette fille là. Il ne doit pas s'en occuper. Et pourtant, dans son état, elle ne pourrait pas se battre à nouveau. Pas ce soir.

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ft @eoghan byrne, tw: lieu de violence, combat clandestin, alcool, sang

l'insolence et l'impulsivité au creux de ses entrailles. gamine qui se montre, se met en avant. passion qu'elle attise autant que le désir. quelques mots soufflés à son oreille quand le barman décide de la rapprocher, entrant dans ce jeu dangereux. sourire sur ses lippes, il se forme par inadvertance. déjà fatigué ? qu'elle souffle en retrouvant sa place, un peu plus loin de cette agitation qu'il faisait naître dans ses veines. rentrer chez lui. la brune devrait faire ça. rentrer chez elle. pourtant, elle est assise à ce comptoir et profite de l'instant pour se détendre. ou attiser de nouvelles flammes.
tout le bar ? sourire incandescent sur les lèvres. ça veut dire que j'ai l'embarras du choix. elle minaude, tranche et s'exulte par la suite. la veuve noire n'a pas peur des regards. pourtant, elle devrait les craindre. ce soir, elle n'est pas en état. ses défenses sont ébranlées après ce combat audacieux qu'elle a mené. malgré tout, les billets dans sa poche répondent présents et invitent à recommencer. encore et toujours. ses yeux se plissent un peu devant la question. inquiétude ou réelle interrogation de sa part ? hm... je pensais choisir le plus impressionnant pour rentrer. ça dissuadera tous les autres de suivre. technique pas si bête, si seulement elle a envie de passer sa nuit avec un mec rempli de gros muscles à défaut d'avoir quelque chose dans l'esprit. la veuve noire n'a pas prévu de vivre quoique ce soit à ce propos. je comptais passer par derrière, me faufiler et disparaître. réponse un peu plus honnête sur le bord des lippes. elle ne compte pas sortir par la grande porte. les grandes portes ne sont jamais faites pour elle, de toute manière. la voleuse a l'habitude de se glisser en dehors de ces carcans, prendre d'autres chemins. pourquoi ? tu comptes me raccompagner chez moi après ton service ? yeux papillonnant, elle flirt ouvertement avec ce barman parfois infirmier et parfois combattant. c'est un mystère, réel. un mystère qui s'accroche aux rétines de la brune se demandant ce qu'il se passe dans son esprit. qu'est-ce qu'il cherche ? qu'est-ce qu'il veut ? ce n'est pas le premier combat qu'elle mène ici, la veuve noire. c'est peut-être l'un des premiers où elle s'arrête boire un verre en dandiner son fessier à la vue de ces hommes en chien. après tout, ce n'est qu'un bar en haut. un bar remplis d'irlandais en sueur, attendant leur tour. je ne suis pas contre un garde du corps. précision honnête cette fois. si elle peut s'éviter de courir à travers les ruelles pour éviter ces bouffons... pourquoi pas.

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ft    @Yuying Zhuo    , tw:  lieu de violence, combat clandestin, alcool, sang
Beauté sombre beaucoup trop proche. Ses yeux amandes captivant les siens, Eoghan vient souffler des mots à son oreille, pour mieux se reculer, l'appréhender de son regard plus clair que le sien. Eoghan se contente d'un sourire énigmatique sur ses lèvres. Angie l'attend à la maison, sa fille dont il ne profite pas assez et qu'il ne voit pas grandir. Eoghan n'est pas tout à fait un père, il n'a jamais vraiment su l'être en tout cas, davantage un barman, un homme s'attirant des ennuis, bien moins un homme de bien pour sa fille. Le tout est de choisir le moins bourré, tu risquerais d'être déçue sinon. jeu dans lequel il n'hésite pas à entrer, charme magnétique devant le sourire presque angélique de la gamine qui en réalité est bien loin d'être un ange. Une lionne dans une cage, combattante innée, mais des secrets difficiles à percer.
Plan d'évasion pour sortir de ce bar sans encombre. prendre la sortie arrière sera sans doute bien moins risquée que se faire raccompagner par l'un de ces hommes, mais pas certain que ce soit le plan le plus sûre non plus. La porte arrière n'est pas une mauvaise idée, mais vu ton état il vaut mieux que tu évites de traîner dans les rues de Grimwood toute seule tu ne penses pas ? il ne doute pas de son agilité au combat quand elle est en capacité pleine de ses performances, mais son corps est affaiblit, blessures qui parsèment sa peau, Eoghan fait surtout appel à son bon sens, son esprit plutôt que son âme revancharde. Il n'avait pas prévu de jouer les baby sitter, mais aprés avoir joué les infirmiers est-il réellement à ça prés ? L'honnêteté transparaît dans la voix de la brune, et ça suffit à le convaincre pour ne pas la laisser entrer toute seule. Termine ta bière et on y va. Anastasia va bientôt venir prendre le relai, il a fait sa part pour la soirée. Eoghan pose son torchon sur le comptoir, lui faisant signe de se lever quand elle a terminé sa consommation.
Regards sombres, en chien de faïence, colériques à l'idée de se dire qu'il n'aurait aucun morceau à se mettre sous la dent ce soir, du moins, rien qui ne concerne la peau de la petite brune. Il ouvre la porte du bar pour l'inciter à sortir, marchant prés d'elle, dans son dos. Eoghan allume une clope qu'il porte à ses lèvres, tirant dessus un instant, l'air de la nuit presque étouffant. Ton prénom. il ne sait toujours pas son identité. Question qui n'en est pas vraiment une quand ça sonne davantage comme un ordre que comme une demande. La fumée blanche s'échappe de ses lèvres et, son regard glisse contre ses épaules dénudées, regardant l'encre qui recouvre beaucoup de morceaux de sa peau, se demandant si c'est par question d'esthétisme, ou pour cacher des secrets plus profonds que ça.