rafler la mise (stellia)

rafler la mise

ft     @Stellia Mansfield    

Soirée au casino qui se termine.
Les lumières s'éteignent pour ne se rallumer que plus tard. Il est tard, ou plutôt trés tôt. Le soleil ne s'est pas encore levé, et Paris sort de ce lieu emblématique de la ville. Pas besoin de voiture, marcher dans les rues la nuit ne l'a jamais effrayé. Gamin protégé par son nom de famille, Moretti, nom sur toutes les lèvres, réputé. Dont il profite largement. Les coffres du casino se sont remplis, comme tous les soirs, bruit de l'argent qui glisse entre les mains, qui se comptent au nombre prés. Ce n'est pas lui qui fera les comptes ce soir, il laisse ça à sa soeur. Paris ne s'éternise pas plus qu'il ne le devrait. En réalité, il ne sait pas dans quel état il va retrouver son appartement. Petite blonde ayant élit domicile depuis qu'il l'a gagné au poker. Victoire honnête, la mise bien moins par contre.
Une vie, pour une partie. Paris n'avait encore jamais eu affaire à ce genre de mises. Un pas de plus pour faire basculer son âme vers quelque chose de plus sombre. Faire basculer son coeur du mauvais côté de la balance. Il essaie de rester droit, ou presque, mais en acceptant de jouer, il vient de vendre un bout de son âme. A qui ? A quoi ? Il est encore trop tôt pour le savoir. Il soupire un peu, arrive devant l'immeuble luxueux qu'il occupe. Un étage qui est le sien. Qu'as t-elle encore détruit cette fois ? Il espère que Stellia n'a pas encore décidée de passer ses nerfs sur des tableaux de valeurs ou des objets de collections. Un ascenseur qui monte, qui s'ouvre directement dans un appartement hors de prix. ça dégouline de luxe. dégringole d'argent. ça respire l'opulence. et il adore ça. Environnement l'accueillant à bras ouverts depuis qu'il est né, dans la bonne famille certainement.
Pas un bruit. étrange. Ses yeux se plissent, cherchant du regard une tornade blonde. Le silence est presque aussi effrayant que tout le boucan qu'elle est capable de faire. Stellia. Sept petites lettres qui le rende fou depuis qu'il l'a ramené ici. Qui joue avec ses nefs et fait ressortir une facette de lui qu'il ne se connaissait pas. Stellia ? Prénom soufflé. Il avance prudemment, s'attendant à la voir surgir à tout moment. Prête à l'attaquer ? Lui balancer quelque chose dessus ? Lui hurler qu'elle le déteste ? Tant d'option, et il n'a aucune idée de celle qu'elle a décidé de prendre. J'ai pas envie de jouer à cache-cache. il prévient simplement, arpentant le couloir, puis ouvrant pièces, par pièces. Se demandant où est-ce qu'elle est entrain de se tapir. Se cacher. Furie blonde prête à exploser. A s'enfuir. Mais Paris ne la laissera pas lui échapper. Elle est à lui. Pensée toxique, mais réelle. Il l'a remporté, et à la loyale.

rafler la mise

ft     @Paris Moretti    

Quelques jours de présence ici, et la bile lui montait déjà à la gorge tant la rage implosait, l’obligeant à hurler dans le silence solitaire de l’appartement. Jours ? Non... semaines, un mois déjà qu’elle avait été échangé contre une victoire somme toute loyale, mais dégueulasse d’injustice pour elle, encore une fois cédée comme un tas de pognon qu’elle ne valait même pas. Elle valait mieux non ? Plus, c’est clair, beaucoup plus. Putain... a force d’être un objet elle pensait comme tel, et cette vérité la blessait plus encore que l’acte lui même de la troquer lors d’une partie de jeu. C’était qu’elle s’y était habituée cette fois, à cette vie. Ou du moins, elle avait tissé sa toile autour de celui qui avait fait d’elle sa possession, et en quelques années était parvenue petit à petit à acquérir un semblant de liberté sous couvert de soumission. Un échange de bons procédés en quelques sortes, sans y trouver son compte Stellia s’y était accommodée en étouffant la colère sous jacente, tout en sachant très bien qu’à aucun moment elle n’avait l’avantage. Mais maintenant... elle fulminait. Et elle n’avait plus rien à perdre face à ce sale pourceau de Paris Moretti, un opportuniste à la fortune déjà établit qui apparamment tétait encore le sein de son petit papa... Immonde raclure encore. Cette nuit là, alors qu’on la forçait à suivre Paris, quelque chose avait cédé en elle et désormais il semblait que dans sa chute, Stellia ne cherchait même plus tellement à se raccrocher aux branches. Il l’enfermait aussi, mais cette fois... cette fois elle ne laisserait jamais de répit à son bourreau. Elle se battrait, quitte à en crever.

Alors oui elle avait saccagé son appartement, détruit ce qui semblait de valeur ou non, cherché le sentimental pour le réduire en miettes. Mais quoi qu’elle faisait, Stellia ne prenait jamais le dessus, et lui ne démontrait pas le moindre signe d’hostilité, ce qui la plongeait dans une grande perplexité et une frustration exacerbées. Parce que s’il ne lui tapait pas sur la gueule, il ne la laissait pas partir pour autant ... Ce soir, elle avait encore une fois attendue qu’il rentre, presque au petit matin. Elle avait des cernes, cachées sous un maquillage habillement disposé et avait enfilé une robe blanche au decolleté vertigineux. Elle s’était faite jolie, pour mieux l’écoeurer de sa beauté. Un sourire fourbe s’anima sur ses lèvres au moment d’entendre la porte, sa voix qui prononçait ce prénom, sa déclaration. Alors elle se leva pour faire claquer ses talons sur le sol et lui indiquer sa présence dans le salon ou elle l’attendait patiemment. Mais le crisement de ses chaussures devrait alarmer Paris, puisque la totalité de ses précieuses bouteilles de vin gisaient au sol comme des cadavres après une bataille sanglantes. La dernière, Stellia l’avait en main, prête à en déverser le contenu sur le canapé, le tapis... toutes ces choses précieuses et hors de prix qui ornementaient le salon au même titre qu’elle “Je me suis beaucoup ennuyée pourtant ... y’avait personne pour jouer avec moi.” Connard.

rafler la mise

ft     @Stellia Mansfield    
Beauté blonde dans son salon.
Une robe blanche à faire tourner des têtes, et sans doute celle de Paris si la situation n'était pas aussi particulière. Est-il devenu un homme toxique lui aussi ? Il s'était pourtant toujours affairé à faire attention aux affaires dans lesquelles il trempait, s'efforçant de garder une image irréprochable. Image fissurée à présent. Les talons de la blonde claque contre le carrelage, lui rappelant qu'elle est là, bien présente, et qu'elle compte faire de sa vie un enfer. Mais Paris garde son air impassible, ce sourire charmeur en toutes circonstances. Ce sourire ne le quitte pas. Pas meme quand elle s'approche de lui et qu'il découvre son salon dans un état pitoyable. Des cadavres de bouteilles. Du verre partout. Talons marchant sur les morceaux qui craquent. Qui s'éclatent. Son Gin est foutu. Il n'aura plus qu'à user de son argent pour repasser une commande. Alcool noble, une gamme hors de prix, ça n'a jamais été un soucis pour lui. Des excès qu'il exhibe au yacht club quand il passe du temps avec ses amis. Quand ses potes et lui se retrouvent pour refaire le monde a travers leurs yeux d'elitistes. Gamins qui ont grandit dans la bonne famille, dont la fortune n'a jamais manqué. Gamins préservés d'une certaine façon des guerres de gangs et du sang qui tapisse les rues de Grimwood.
Il s'approche lentement Paris, avec précaution au cas où elle déciderait de lui balancer la dernière bouteille dans la figure, s'attendant à tout moment à la recevoir. Ça ne serait pas une surprise, mais il préfère anticiper les réactions de Stellia. Incendiaire, volcanique, bien plus rebelle que quand il l'a aperçu aux côtés de cet homme au casino. Tu veux que je t'embauche une baby-sitter ? air narquois pour dissimuler sa colère face aux dégâts qu'elle a causé dans son appartement.Je te racheterais des bouteilles .mais en plastique. Tu pourras les balancer autant de fois que tu le veux. Il la provoque. Ouvertement. Passe à coté d'elle pour poser ses doigts contre la bouteille en verre, la retirant lentement de ses mains. Yeux sombres accrochant les siens, il pose la bouteille sur la table basse. Tu vas te faire mal si tu continues à marcher là dedans. il ne tient pas a ce qu'elle se blesse. Il n'est pas si terrible que ça. Il n'est pas non plus mauvais. Cette situation est inédite. Parier des vies? C'etait une première pour lui. Un pas de plus vers une situation étrange, détonante, et qui ne devrait pas avoir lieu non plus. Il fait un signe de tête à la femme qui entretien son appartement pour qu'elle vienne nettoyer ce bazar.tu devrais aller te coucher maintenant, il est tard. il est temps qu'elle disparaisse dans sa chambre. Il passe ses doigts contre sa nuque qu'il fait craquer. Soirée qui l'a épuisé.