sombre en quête (biel)

sombre en quête

ft    @biel rodriguez, tw: lieu prostitution

la musique agresse ses tympans. poupée brune qui a décidé d'orner une robe détonante simplement pour se fondre dans le décor. ambiance rouge sombre, le vice semble dégueuler tout autour d'elle. yuying n'est pas dupe. elle sait très bien ce qu'il se passe ici et plein ces hommes et ces femmes. même quand on lui assure qu'ils sont là par désir, envie... le doute s'immisce sur ses traits. l'envie d'être un objet ? ça n'existe pas. regard perçant qui se perd sur les hommes et les femmes du lieu respirant la luxure. la poupée aux yeux tirés se faufile telle une araignée. elle se faufile à travers les tables pour assister au spectacle de ce soir. juste un spectacle.
son but reste de parler avec une personne, bien précise. elle sait qu'il travaille ici, ses recherches l'ont mené jusqu'ici. une quête fortuite qui ne sert qu'à apaiser un myocarde réduit en lambeau. yuying, petite poupée qui a décidé de ne pas être manipulée. elle a pu récolter des informations... des informations qui peuvent être vraies comme fausses. la brune s'installe dans un canapé rouge, dissimulée dans l'ombre et s'intéresse maintenant à la musique qui change, annonçant un nouvel individu. la musique s'adoucit, les mœurs aussi. elle les voit, ces hommes qui se redressent et s'évaporent à coup de billets. les billets sont jetés dans les mains tandis que les silhouettes rejoignent l'objet de leur désir. la
la veuve noire est transportée vers les premiers mots. un jeune homme s'installe sur scène. une langue qui résonne à ses oreilles tout en la transportant vers des contrées qu'elle n'a imaginé qu'en rêve ou à travers des images. consonances hispanique qui s'accroche à chaque syllabe. elle ne comprend pas un traite mot et pourtant, yuying se laisse embarquer.
c'est donc ça, le jolly taps ?
l'impression d'être un client parmi les autres l'attaque, l'horripile et la foudroie. la veuve noire décide qu'elle en a déjà trop entendu. elle se redresse sur ses talons trop hauts pour se faufiler à son tour à l'arrière boutique. elle a saisi comment ça se passe. elle ne veut pas rater sa chance. c'est maintenant, ou jamais. sa paie qu'elle sort de son décolleté pour le glisser entre les bonnes mains. je veux lui. léger sourire en coin pour fortifier sa détermination alors qu'on l'entraîne vers une salle. ambiance plus sombre encore. canapé toujours aussi rouge. le cuir l'accueille beaucoup trop facilement quand elle s'installe dedans. lèvres pincées, elle observe ce qu'il se passe tout autour d'elle. elle est certaine qu'il y a des tas de caméras, des yeux se cachent ici et là pour surveiller les jolly. tant pis. yuying a besoin de savoir, de comprendre l'implication de certains ruby blades dans ces histoires. ses traits asiatiques ne tromperont personne de toute façon. jambes croisées, elle patiente son dû qu'elle a payé une fortune.

sombre en quête

Ft. @Yuying Zhuo
TW : Prostitution, traite d'êtres humains.

Soirée qui ressemble à tant d'autres entre les murs du cabaret. L'ambiance est habituelle, et Biel s'est habillé pour son spectacle du soir. Il attend son tour, conscient comme toujours que ce n'est qu'un moyen de s'exposer aux regards de ceux qui voudront bien plus que simplement l'écouter chanter. Lui, comme tant d'autres âmes prisonnières de l'endroit. Certains ont l'habitude de venir, savent déjà sur qui va se porter leur attention nocturne, d'autres sont là comme dans l'attente de savoir sur qui se portera leur choix. Parfois, avant même de monter sur scène, il est déjà réservé pour la suite. Parfois, il faut attendre...

Et ce soir, c'est le cas, tandis qu'il grimpe sur scène, son timbre doux et suave s'élève dans sa langue maternelle. Spectacle qu'il offre aux yeux comme aux oreilles, adressant des sourires charmeurs aux spectateurs dont il croise les regards. C'est ce que l'on attend de lui, ce choix qui n'a jamais été le sien, sans papier n'ayant aucun droit sur le sol britannique. Il fera son travail, comme toutes les autres nuits, il rejoindra un.e habitué.e ou quelqu'un foulant de ses pas le sol du Jolly Taps pour la première fois. Il ondule sur scène, presse son corps contre une danseuse partageant la scène avec lui. Ce n'est qu'un numéro et elle ne sait rien de ce qui se passe dans l'arrière salle du cabaret.

Il récupère de chaleureux applaudissements, des regards concupiscents, mais on l'alpague à peine quitte-t-il la scène pour lui souffler qu'une femme l'attend déjà dans l'une des chambres. Elle attend depuis déjà le milieu de la chanson... sans prendre la peine de repasser par sa loge, il se rend dans la pièce indiquée dont il passe la porte. Son regard coule sur la silhouette assise sur le canapé de cuir rouge, ses prunelles venant dévorer les traits qu'il ne reconnaît pas, ce qui confirme l'indication qu'elle n'a pas l'air d'avoir déjà mis les pieds ici. Jolie, fait indéniable mais auquel il resta indifférant, plaquant sur ses lèvres le sourire de séduction qu'il a l'habitude d'afficher.

Salut. qu'il souffle d'un timbre charmeur en s'approchant de l'inconnue dont il ne sait rien, pas même ce qu'elle souhaite ce soir. Il traverse la pièce d'un pas assuré, comme si cet endroit lui appartenait et qu'il n'éprouvait de désir qu'à rejoindre celle qu'il ne tarde pas à surplomber. Une main posée sur le dossier, près de ses traits alors qu'il s'incline au-dessus d'elle, approchant ses traits, croisant son regard, son souffle caressant ses lèvres. Du dos de l'un de ses doigts, il effleure sa cuisse. Qu'est-ce qui te ferait plaisir ? qu'il glisse d'un sourire, mordant sa propre lèvre qu'il fait glisser entre ses dents, Moi entre tes cuisses, ...pour lui démontrer de l'intérêt, tandis que son regard enveloppe brièvement son corps  avant de... ou toi entre les miennes ? ...revenir croiser les prunelles de la créature asiatique.

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ft    @biel rodriguez, tw: lieu prostitution

le temps passe, sa patience aussi. la poupée a l'habitude d'être impulsive. gestes précis, elle sait se déplacer furtivement, courir, se battre. mais s'installer sur un canapé rouge dans une tenue extravagante et attendre qu'un joli minois se présente ? ses yeux qu'elle ferme, la concentration qu'elle recherche. se glisser dans ce nouveau rôle, faire en sorte qui lui colle à la peau. articulations qui craquent un instant et cette porte qui s'ouvre enfin.
ses yeux amande s'étirent et observent pour analyser cet homme. tenue qu'elle reconnait pour l'avoir observer sur scène. l'intérieur de ses joues qu'elle coince entre ses dents. yuying ne doit pas se fondre dans ce rôle de trop, il est nécessaire de garder ses distances. elle a payé, elle pourrait avoir le droit à beaucoup de choses. à lui et tout ce qu'il lui offre sur ce plateau trop doré. la luxure est vibrante et s'étire de partout. cette aura qu'il créé si facilement la fascine. tête qui se redresse, regard sombre qui tombe dans le sien s'accrochant à chacun de ses mots. créature énigmatique qui accroche ses rétines et perd le fil de ses pensées. yuying ouvre ses lèvres tout en sentant ce contact frôlant sa cuisse. hm... moyens presque perdus. premiers pas dans l'antre. yuying n'est pas de ce monde. la luxure, l'envie et le vice ne faisant pas partie de son éducation. elle a été élevée dans la souffrance, dans la douleur et l'entraînement. elle sait se révolter, elle sait entrer dans une cage et prendre des coups tout en les alignant aussi. mais regarder un homme dans les yeux qui la charme ? la séduit ? la titille ? toutes ces choses en même temps. myocarde qui tambourine maintenant dans son ventre. tu aimes ce que tu fais ? c'est la première question qui s'échappe de ses lèvres.
la veuve noire tend directement son piège. peut-être qu'il est ravi d'être ici. osera-t-il dire quoique ce soit ? elle se question sur les conditions de sa présence. elle a payé, elle. mais combien touchera-t-il de la somme finale ? qu'est-ce qu'il obtiendra, hein ? est-ce qu'il apprécie se glisser entre les cuisses des femmes et des hommes qui réclament sa présence ?
yuying a payé mais est-ce qu'elle réclame réellement sa présence ? elle ne peut nier l'effet qu'il lui fait mais se mettre des œillères est bien plus désirable. elle refuse d'être une parmi d'autre. elle refuse de contribuer d'une quelconque façon à ces vices. ces gens sont utilisés et c'est ce qu'elle doit fermement garder en tête. une tête froide. un corps chaud. mais une tête froide.

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Ft. @Yuying Zhuo
TW : Prostitution, traite d'êtres humains.

hm... Il la sent réceptive. Il sait qu'il lui plaît. Que son attitude, sa façon de la regarder, de l'effleurer sont comme une invitation à laquelle il est difficile de dire non tant elle semble sincère, surtout lorsqu'il indéniable que l'on ne vient pas dans cette pièce pour autre chose. C'est cette façon d'être qu'il sait offrir à ses client.e.s, le pourquoi de la fidélité de certains. Biel connaît les effets de son charme. Il sait que l'on débourse une certaine somme pour obtenir ces mensonges chargés de luxure, même s'il n'en touche presque rien. tu aimes ce que tu fais ? qu'elle demande.

Peut-être cherche-t-elle à se rassurer sur le fait qu'il est là de son plein gré, et il ne sera pas celui qui brisera ses illusions. C'est ce qu'il pense à cet instant, incapable de comprendre qu'elle enquête et s'interroge sur l'homme qui l'a conduit entre ces murs. Mais on lui a trop bien appris la leçon, un doigt invisible sur les lèvres, il ne dévoilera pas à sa cliente le fond de sa pensée. A la place, il lui adresse un sourire brûlant, charmeur, laissant son doigt sur sa cuisse devenir plusieurs, puis pulpes, puis paume qui se glisse sur sa peau. J'ai l'air de ne pas aimer être avec toi ? qu'il lui souffle en la regardant dans les yeux. Adroite pirouette qui ne l'oblige ni à mentir, ni à dire la vérité. Elle est belle, ravissante, le genre de fille que dans une autre vie il aurait pu avoir envie de séduire. Aujourd'hui... c'est une cliente contre les lèvres de laquelle il vient presser les siennes, cherchant à l'embrasser avant de mordiller sa lippe.

Tu n'as pas l'intention de choisir ? qu'il lui murmure à l'oreille avant de lui adresser un sourire joueur. Il se laisse alors choir sur le sol, à genoux devant elle, face à ses jambes croisées qu'il l'incite à décroiser d'une seconde main alors que ses lèvres commencent à embrasser sa cheville, grimpant sur cette peau mise à nue. Je suis curieux de savoir jusqu'où s'étendent ces tatouages... Un autre murmure qu'il souffle en relevant les yeux vers elle, comme s'il se perdait dans l'adoration d'une œuvre d'art qu'il pourrait toucher, effleurer, embrasser. Il ne sait rien de la mission de la jeune femme, de cet esprit qu'elle tente de garder sur ses épaules alors qu'il est bien en chemin pour tenter de se glisser entre ses cuisses, de lui offrir un amant digne de ce nom, prêt à tout pour la satisfaire. Désireux de redessiner sa peau, de se perdre dans la chaleur de cette inavouable envie.

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ft    @biel rodriguez, tw: lieu prostitution

toile dans laquelle elle s'emmêle. sa propre toile s'enroule autour de son cou, délicat. s'enroule autour de ses idéaux et de la bienséance. ça s'engouffre tout en éteignant sa conscience. corps brûlant sous le touché expert. les mots délivrés sans une once de doute ou de mensonge. venir ici sans plan solide la propulse sur le devant de la scène. une scène exquise qu'elle devrait réfuter. la veuve noire n'a jamais été autant poupée de sa vie. poupée manipulée adroitement, s'imprégnant des vérités censées être gênantes. pourtant, yuying les accueille avec passion et désir.
foutu corps. foutu myocarde en vrac. palpitant écrasé il y a trop peu de temps, cherchant à se reconstruire sous les mains habiles de cet homme. sa conscience lui crie d'arrêter tandis que son coeur se dandine de plaisir et d'envie. ce baiser reçu, coupant son souffle. yuying se laisse faire, se laisse embrasser en prenant ce qu'il lui donne. tête déboussolée, esprit ravagé. lui a-t-on administré quelque chose pour qu'elle soit si pantelante ? le désir ronge ses idées. elle n'est pas venue ici pour s'envoyer en l'air, elle n'est pas venue ici pour se sentir désirable. c'est sa quête d'une vie, mais d'une autre vie. pas d'aujourd'hui. murmure s'écrasant dans son esprit, en même temps que les genoux qui tombent au sol. marionnette entre ses doigts habiles, ses jambes tatouées qui se décroisent sous l'incitation, l'envie et le besoin. le regard perdu dans ses iris. deux astres hurlant à la luxure. la poupée est prise au piège. un exquis piège. un piège qu'elle était venue démanteler. le besoin de tout détruire, le besoin de se racheter. ce besoin étiolé, réduit à néant par deux astres brillants.
la sensation de ses lippes glissant sur sa peau, sur ses cuisses ne l'aide pas à se ressaisir. tu auras tout le temps de le découvrir plus tard... léger murmure, ses rubis fondent dans les siens. yuying doit se reprendre. combattre l'envie et le besoin. combattre ce qu'il lui fait ressentir. elle a payé, oui. mais non. stop. stop !
regain d'énergie. la veuve noire s'étire dans sa propre toile retrouvant suffisamment de force pour s'en sortir. l'habitude. son terrain, celui qu'elle décide d'emprunter quand elle force sur ses deux jambes pour faire tomber le jeune homme au sol. le cuir rouge, c'est fini. remplacé par la moquette luxuriante. elle s'échoue sur le jeune homme, ses jambes sûrement trop écartées pour ce qu'elle est venue faire. pas assez pour ce qu'elle a envie de faire. ses doigts s'enroulent autour de ses poignets qu'elle redresse au-dessus de sa tête. position dominante. esprit retourné. palpitant agressif. il y a sûrement des oreilles indiscrètes ici, n'est-ce pas ? qu'elle souffle, du bout de ses lippes collées au visage de cet homme. ses traits sont exquis, ravageurs. elle ne doute pas de l'appât qu'il représente. je vais me répéter. lèvres rouges embrassant sa tempe et glissant vers son lobe d'oreille une nouvelle fois. ses longs cheveux s'étirant et grouillant tout autour d'eux les camouflant presque du reste du monde. est-ce que tu aimes vraiment ce que tu fais ici ? ton insistant, souffle court.