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nasil' stvennaya tishina (volodia)

Maia Varnham
Maia Varnham
nasil' stvennaya tishina (volodia) 1686409496-zghb
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Activité : danseuse au Jolly taps et concubine préférée du maître des lieux.
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Sam 10 Juin 2023 - 17:01
nasil' stvennaya tishina

ft  @Volodia Vasiliev  , tw:  lieu de prostitution, possession, sexualité

Maia réajuste la dentelle sur son corps, du haut de son piédestal elle regarde les clients affluer au Jolly Taps, yeux avides de lubricité, attendant avec l'impatience latente que les hommes et les femmes fassent tomber leurs vêtements le temps d'une danse, d'un numéro, puis d'un show privé où tout sera permis. Les mains qui agrippent, les dents qui mordent, peaux qui claquent. Bruits qui raisonnent et emplissent les murs du cabaret, chaque pans auraient une histoire, un morceau à raconter, si les murs savaient parlé, mais à défaut d'être dotés de paroles, tous les murs ont des oreilles, et celles de Maia sont à l'affût. D'un pas qu'elle reconnaîtrait, d'une silhouette qui se glisserait dans le sillage, qui viendrait jusqu'à elle.
Mais il est n'est pas là.
Une nuit de plus où il ne vient pas la chercher. Une nuit de plus où il l'ignore et où elle traîne son palpitant malmené derrière elle comme un boulet accroché à une chaîne. Son coeur pèse lourd, trop lourd, et la colère sourde s'empare d'elle. Bombe retardement. Implosion sous l'épiderme. Vedette du Jolly, aspire surtout à être reine de ses nuits. Le roi ne la regarde plus, voilà de longues semaines qu'il a oublié de se retourner sur elle. Maia fait claquer ses talons contre le sol du Jolly, décidée à ne plus attendre.
Première erreur. Ne jamais aller au-devant du Lord, seulement l'attendre. Première règle qu'elle transgresse, refusant d'être laissée de côté, délaissée depuis déjà trop longtemps et pourtant adulée de toutes ces personnes payant pour l'avoir. Bien des mains sont passées sur sa peau. Bien des baisers se sont égarés mais rien qui ne puisse détourner son esprit de Volodia. Le roi de son enfer.
Les flammes du mal qui crépiteraient presque derrière la porte de ce bureau dans lequel il s'enferme la plupart du temps.
Ne jamais le déranger.
Les affaires sont importantes. L'argent, toujours plus d'argent, quand Maia demande toujours plus de son temps. Une porte qu'elle pousse sans toquer et sans demander la permission, s'invitant comme si elle était la maîtresse des lieux alors qu'elle n'est rien de plus qu'une Jolly parmi tant d'autres. Vedette du cabaret. Rôle qui lui paraît fade si elle n'est plus la sienne. L'obsession malsaine et dévorante de lui appartenir, de ne plus être maîtresse d'elle-même et de son corps si il ne vient pas s'enrouler autour de son être pour l'emprisonner, l'étrangler, devenir maître de son oxygène. Je ne t'ai pas vu ce soir. l'impolitesse s'invitant dans cette conversation qu'elle engage déjà. Ce soir, Maia enchaîne erreurs sur erreurs, pas aprés l'autre ses fautes sont entrain de la ternir et l'entacher. Elle n'était rien avant de passer la porte du Jolly Taps. Elle n'était rien, pour personne. Une gamine perdue, rejetée violemment per son père et par l'homme qui était censé la protéger.
Volodia a fait d'elle quelqu'un. Alors pourquoi ne la regarde t-il plus ? Pourquoi tu ne me regardes plus ? Maia pose sa main sur son bureau, glissant ses doigts sur ce papier qu'il était entrain de lire pour le faire glisser, le retirer de son champs de vision. S'imposer beaucoup trop. Elan de courage ou de bêtise. Tu ne me désires plus ? Questions qui déverse son poison acide dans son myocarde, prunelle de ses iris océans qui s'accrochent aux orbes sombres de cet homme bien plus âgé qu'elle mais ô combien adulé par la vedette du cabaret.

Volodia Vasiliev
Volodia Vasiliev
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Sam 10 Juin 2023 - 17:32
nasil' stvennaya tishina

ft  @Maia Varnham  , tw:  lieu de prostitution, possession, sexualité, violence

Nuit noire enveloppant d’un voile bien trop oppressant sur la ville, les cris se faisaient étouffements, les gestes comme au ralentis d’un film trop violent pour être diffusé, comme flous pour être censurés, comme invisibles pour être dissimulés. Corbeau avide de prospérité et de chair doré, Volodia n’avait pas quitté son bureau de la soirée. Les yeux rivés sur un papier qu’il ne lisait pas, les basses du Jolly qui soulevaient presque les murs, il semblait pourtant entendre le claquement des talons des danseuses, les chuchotements des clients, leurs œillades lubriques, les pulsassions de leur sang affluant leur entrejambe, leur cerveau avide de sexe et d’alcool, tous leurs désirs pouvaient être assouvis ici, cette nuit. Le tout sous la coupelle peu rassurante du maître des lieux qui assurait la pérennisation de son Enfer à grands coups d’intimidations, de manipulation et d’usage de la violence, presque trop fréquent pour ne pas être sans plaisir. Volodia était horrible. Il n’y avait pas d’autre mot pour le qualifier. Son plaisir beaucoup trop profond à assister à la violence, à la douleur, à la torture, encore plus quand elle venait de sa main, le sang ne l’avait jamais dérangé, la mort non plus, amoureux de cette horreur, de cette boucherie où il pouvait observer les moutons de son troupeau, loup qui avait finit par s’assagir, se lançant lui-même dans l’élevage de ses proies, s’assurant une source de nourriture infinie. La chair ne manquait pas au Jolly. Pourtant, le loup ne dévorait plus personne. L’appétit coupé, comme un coup en plein dans le ventre, l’estomac soulevé à chaque fois, parce qu’il pensait à elle. Parce qu’elle était trop loin, parce qu’elle n’était jamais assez proche. Parce qu’il ne se contentait de rien d’autre que de sa peau contre la sienne, de ses griffes plantées dans son derme laiteux, de sa voix chantant les notes de la luxure, parce qu’il n’était pas lui-même quand il ne la faisait pas sienne.
Maia était cent fois. Cent fois trop belle. Cent fois trop. Trop pour Volodia. Bien trop belle, trop sensuelle, trop sexy, bien trop brillante pour un cerbère comme lui, pour un clébard comme lui, pour un chien des bas quartiers, pour un monstre aux mains ensanglantées. Mais Volodia s’en fichait bien. Ses mains, il ne s’était jamais gêné pour les poser sur son corps, souillant sa pureté d’un simple contact. Parce que c’était trop tard. Parce qu’elle était à lui, parce qu’elle avait été reléguée au rang d’objet qu’il usait, parce qu’à l’utilisait pour son bon vouloir et son propre plaisir, il n’avait pas remarqué dans cet océan de sang le fiel infecté de ses yeux trop bleus, de sa peau trop blanche, de ses seins, de ses cuisses, de son sexe, de sa sensualité et de ses gestes s’infiltrant, pernicieux, dans ses veines. Et il en devenait accro. Comme un parasite, comme une névrose, nécrosant toutes ses certitudes, attaquant les barrières trop puissantes, pas assez pour elle qu’il avait érigé autour de son être. Ils étaient unis.   Cet ange le possédait.
Elles avaient été nombreuses à tendait de coller un collier au chien errant mais il montrait trop les crocs, mordait, trop fort d’ailleurs. Tellement qu’elles y avaient toutes laissé quelque chose. Leur âme, leur corps qui battait encore trop fort pour un homme qui s’en fichait, certaines y perdaient la vie, certaines avaient fini carbonisée derrière un local poubelle parce qu’elles avaient tenté de le fidéliser, parce qu’elles étaient allées trop loin.
Volodia n’avait aucune pitié. Jamais. Pour les faibles qu’il disait, la pitié, pour les faibles. Il avait appris tôt à faire la différence entre empathie et pitié. Il était très empathique. Toujours à chercher et trouver des solutions pour sortir ses employés de la merde. Mais lorsque l’on trahissait sa confiance, c’était trop tard. Il n’y avait pas de deuxième chance. Jamais.
Basses qui soulevèrent un peu plus fort la masse morte de son cœur quand la porte s’ouvrit. Il la reconnut au parfum, au son de ses pas, il la connaissait par cœur. Première et seule faiblesse. Il l’aurait reconnue dans la foule, dans le noir, dans l’immense lumière aveuglante du paradis ou dans les flammes ardentes de l’enfer.
La laisser approcher, comme un papillon se cognant inlassablement contre une ampoule, se brulant encore et encore au verre incandescent, sans cesser, sans arrêter, jamais. Brulure trop agréable. Tellement qu’un serpent de frisson s’enroula autour de sa colonne vertébrale quand elle s’approcha de lui. Levant les yeux vers son ange, sans savoir qu’il venait de se condamner à la vouloir encore et toujours plus, un fin sourire étira ses lèvres.
« Ta présence ici pourrait te coûter la vie Maia… » Qu’il souffla simplement d'une voix montone en penchant la tête sur le côté. A s’aventurer au-delà des limites de la carte, elle se retrouvait en territoire inconnu.
Se redressant de son trône de cuir, son corps se pressa presque automatiquement contre le sien, jusqu’à sentir son souffle directement sur ses lèvres. Mais l’embrasser maintenant reviendrait à s’y perdre et la dévorer, sur le coup. Le prédateur était un charognard et jouer avec sa proie était un luxe qu’il s’accordait sans vergogne.
Avancer, la faire reculer, encore et encore. Trois pas, Quatre, jusqu’à un mur, jusqu’à ce que son dos ne puisse plus reculer mais que lui continue d’avancer, sa main relevée, posée presque trop délicatement sur sa joue pour que ça ne sonne pas faux, pour que cette tendresse ne soit pas effrayante venant de lui. Main qui se fut bientôt poigne, agrippant son visage
« Je pourrais t’arracher les dents, la langue, les yeux… Tu devrais savoir mieux que quiconque que je n’aime pas celles qui ne respectent pas les règles… »
Poigne qui, subissant la simple gravité, descendit le long de son corps, de son buste, effleurant ses seins, son ventre, son pubis, retrouvant la chaleur de ses cuisses entre lesquelles il glissa ses doigts, s’amusant à l’effleurer là-aussi, son souffle toujours plus chaud, toujours plus perfide
« Ce serait dommage d’abimer un si joli tableau tu ne trouves pas ? »
Maia Varnham
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Sam 10 Juin 2023 - 18:08
nasil' stvennaya tishina

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La nuit se fait perfide, aussi instables que les néons grésillant du Jolly Taps. La nuit la recrache, l'engloutie, la paralyse, et le manque se fait trop imposant, lui rappelant que le maître des lieux ne s'est plus montré à elle depuis trop longtemps. Son regard pesant sur elle lui manque, le vice décadent de ses baisers l'étouffe tant il se fait écrasant, elle l'attendait ce soir, mais l'ombre n'est pas venu, s'enfermer dans son bureau, tour d'ivoire qui lui est infranchissable mais dont elle a décidé de transgresser la limite. Elle ne peut plus attendre, refuse de se réfugier dans les méandres de son âme, d'être la parfaite poupée dans l'attente que le marionnettiste ne se décide à venir la manipuler, lui donner l'attention nécessaire que Maia désire plus que tout au monde.
Besoin viscérale d'exister à ses yeux, d'être importante, réelle entre ses mains. Maia a oublié qui elle était avant de fouler le sol de Grimwood. Londres est loin, la ciel gris et les cris de son père aussi. Enfant jamais chérie, enfant rejetée dés sa naissance parce qu'elle n'a jamais mérité l'attention de cet homme. Et pourtant, elle a toujours espéré qu'il ouvre les yeux, qu'il se rende compte qu'elle était malgré tout sa fille. Mais qui voudrait d'une meurtrière pour fille ? Une mère morte en couche, et ce sang qu'elle portera toujours sur ces doigts, la poupée torturée qui ne cesse de transpirer sa culpabilité, la mort dans l'âme, la mort qui colle à sa peau, qui la pousse ouvrir la porte de ce bureau qu'elle franchit, prête à subir la colère, les foudres éclatantes du Lord, tout ce qu'il voudra du moment qu'il lui donne de l'attention. Du moment qu'elle existe à ses yeux.
Sa main se pose sur le bureau, glissant le papier loin de ses yeux pour accaparer toute son attention. Maia ne lui rend pas son sourire, les sourires de Volodia ne sont jamais bon signe, elle sait qu'il n'est pas entrain de la regarder avec tendresse, elle est entrain de provoquer une flamme et d'attiser le brasier qu'elle est entrain d'allumer. Tu me ferais du mal Lord ? murmure soufflée du bout de ses lippes alors que ses iris clairs s'ancrent dans les siennes, maître de ses nuits, de sa vie. Maître de ses pensées, le myocarde palpitant dans sa cage thoracique, intensité au creux de son bas ventre autant d'appréhension que de désir pour les gestes qu'il pourrait poser sur elle. Voix qui ne laisse rien transparaître, Volodia est un mystère à déceler. Un mystère à résoudre. Une énigme insolvable. La brune se mordille légèrement la lèvre en baissant un peu les yeux, incapable de soutenir l'intensité de ses iris trop longtemps. Insolence qui ne reste jamais longtemps, à la fois intimidée et agacée par l'effet qu'il lui fait.
Le roi se redresse et s'approche d'elle, corps qui se pressent contre le sien, le souffle de la brune qui se coupe et les frissons qui s'installent sur sa peau. Elle recule quand il l'incite à le faire, jamais vacillante sur ses talons, ils lui permettent de ne pas se sentir minuscule face à lui. Si elle devait s'en faire il faudrait qu'elle lève la tête pour pouvoir le regarder. Semblant de pouvoir résidant dans ses talons.
Doigts posés sur sa peau, douceur rapidement remplacée par une poigne de fer, visage agrippé sous les doigts de son obsession. J'aurais bien du mal à te satisfaire si tu me privais de tout ça. insolence qui colle à ses mots, sa voix, mais son regard dit le contraire, petite chose soumise. Mots d'une poupée rebelle qui contraste avec le regard brisé qu'elle affiche. Âme fendillée depuis trop longtemps, déjà à genoux par la vie et déjà butée à coup de peine dans son esprit. Son corps frissonne sous ses doigts, dentelle rouge sur sa peau qui glisse entre la main de Volodia jusqu'à glisser ses doigts entre ses cuisses. Souffle chaud qui s'échappe de ses lèvres, gémissement à peine audible qui franchit ses lippes, le bassin de Maia se cambrant légèrement contre sa main. Abîme moi. Fais moi mal. Désire moi. Fais ce que tu veux mais s'il te plaît regarde moi. souffle plaintif, supplique dans la voix, Maia se fiche d'avoir mal du moment qu'il la regarde. Qu'elle a son attention. Qu'elle n'est pas juste une plus entre les doigts du diable. Fais ce que tu veux de moi. n'est-elle pas plus intéressante que son travail ?

Volodia Vasiliev
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Sam 10 Juin 2023 - 18:26
nasil' stvennaya tishina

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Un éclat de rire secoua légèrement ses épaules quand il sentit son corps réagir à son toucher, digit presque nécrosé qu’il osait poser sur la vedette ultime du Jolly. Comme un monstre, une hydre, épris d’une nymphe, d’un ange. Mais il savait que son cet air pur, sous cette image qu’on lui donnait parfois de petite fille presque trop sage, tout cela n’était qu’une image, qu’une couverture, qu’un tissu de mensonge. Elle était accro. Elle aussi. Accro à la luxure, à ses doigts, à sa langue, à son corps. Il savait qu’elle réagissait comme un animal blessé, acculé dans un coin, car c’était exactement ce qu’elle représentait. A montrer les crocs, attaquer pour éviter de se faire attaquer, cacher sa douleur sous une couche d’insolence.
« Maia… Enfin… » Qu’il glissa d’une voix chaude, brulante même, suave et surtout beaucoup trop douce pour être innocente, « tu penses réellement que je ne te regarde pas… ? »
Volodia n’était pas doux. Il n’était pas tendre. Comme un océan, ses moments calmes n’annonçaient rien de bon. Une tempête se préparait, beaucoup plus violentes que les autres. Toujours plus.
Elle était d’une beauté rare et très particulière, leur duo n’était pas évident mais quand on les voyait ensemble, on se demandait bien comment on avait fait pour ne pas penser à alliance plus parfaite. Pourtant, personne n’osait parler, personne n’osait même penser à les voir ensemble. De toute façon, Volodia ne parlait pas de ses préférences ni même des belles compagnies qu’il s’autorisait. Aucune des femmes travaillant pour le Jolly ne savait ce qu’il pouvait bien penser d’elles. Elles se savaient seulement être une parmi tant d’autres…
La contournant pour s’approcher de la fenêtre qu’il déverrouilla à l’aide d’une clé qu’il gardait constamment à sa ceinture, il l’ouvrit en grand, pour profiter un peu d’un courant d’air frais. Il était le seul à posséder toutes les clés du lieu. Les fenêtres s’ouvraient et se fermaient à heures précises. Certaines avaient tenté de s’échapper, certains clients malveillants à tuer des filles qui n’auraient pas voulu se soumettre, certains corps retrouvés éclatés en mille morceaux, comme des poupées de cristal, sur les pavés froids de Grimwood.
Le lieu lui appartenait. Propriétaire des murs et même des personnes qu’ils abritaient, encerclaient, propriétaire des âmes. Volodia inspirait la terreur. Qu’on le déteste, qu’on l’abhorre, qu’on le haïsse. Qu’importe. Pourvu qu’on le craigne. Pourvu que la simple vision de ses yeux clairs, de ses épaules larges, de son costume noir qu’il portait en toutes occasions suffisent à glacer le sang, à dissuader quiconque. Qu’on le déteste, pourvu qu’on le craigne. Qu’on le déteste, pourvu qu’on en fasse des cauchemars. Pourvu que personne n’ose tenter quoi que ce soit de stupide par peur des représailles. Volodia n’était pas le fantôme sous un lit, le croquemitaine dans un placard, l’ombre menaçante la nuit. Volodia n’était pas une ombre, pas un fantôme, pas une légende. Il était bien réel. La menace était là. A chaque seconde de la vie des résidents, des filles. Chaque seconde il risquait de choisir de leur ôter la vie. Jamais sans raison, mais les raisons pouvaient être nombreuses. Rentabilité en chute, vieillissement, insolence… Personne n’était à l’abri. Pas même la vedette. D’ailleurs, piqué par son comportement, il grogna.

« Tu devrais savoir mieux que quiconque qu’il ne fait pas bon d’être insolente ce soir. »

Un léger silence, pesant, épais, tellement qu’il rendit l’air presque irrespirable.

« Pas avec moi. »


De mauvaise humeur. Volodia avait-il déjà été de bonne humeur un jour ? Jamais souriant, jamais une autre expression que son rictus agacé, énervé, fermé. Un visage semblable à une porte de prison. Pas accueillant pour un sou. Ce n’était pas son job après tout, de faire se sentir quiconque à sa place en ces lieux. Au contraire. Il devait inspirer la crainte. Son job était de s’assurer de la sécurité. Celle des employés mais aussi celles des invités. Et parfois, cela pouvait vouloir dire s’assurer que le Jolly ne manquait jamais de chair fraiche. Des jeunes femmes, enlevées, dès leur majorité par des commandos qu’il dirigeait, commençant d’abord en bas de l’échelle avant de pouvoir évoluer, si en tout cas elle avait quelques neurones fonctionnels. Car même par révolte, même pour lui faire comprendre qu’elle ne voulait pas, qu’elle n’était pas d’accord, l’inaction ne présageait jamais rien de bon. Elles avaient été nombreuses, à tenter de fuir, à ne pas se présenter aux rendez-vous, aux représentations… Et elles avaient été toutes aussi nombreuses à terminer six pieds sous terre dans une forêt au fin fond de la campagne. Tuées. Sans ménagement. Sans pourparlers. Sans négociation. Sans rien. Parce qu’elles n’en valaient pas la peine. Parce qu’il s’en fichait bien. Le monde regorgeait de jeunes femmes plus méritantes.
Mais Maia… Il n’y en avait qu’une. Lionne. Panthère. Tigresse. Rose à la fois piquante et parfumée, on se l’arrachait, on en tombait amoureux, on en devenait accro. Tout le monde. Tout le monde sauf Volodia. Du moins en apparence. Le palpitant défoncé par le travail, tenu sous cadenas par la retenue, par l’honneur.
Dans ce métier depuis des années, peut-être même dix ans. Sans doute plus. A vrai dire, il ne se souvenait même plus de quand il avait commencé. Sa mémoire sélective avait supprimé beaucoup de passages de sa vie, pour en garder d'autres, plus importants, à ses yeux et aux yeux du lieu. Des clients qui se pensaient un peu trop libres, des filles qui se pensaient un peu trop essentielles. Des jours entiers effacés d’un seul coup pour ne laisser que son travail. Et Maia.
« Enlève tes vêtements. » Qu’il claqua, sèchement.
Maia Varnham
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Sam 10 Juin 2023 - 18:57
nasil' stvennaya tishina

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Corps beaucoup trop réceptif à ses gestes, à ses mots et ses regards. Maia vibre contre lui, cherche plus. Veut plus. toujours plus. Comme si rien ne pouvait totalement la satisfaire. Avide de son contact, de son toucher, avide de cet homme dont elle voudrait accaparer toute l'attention. Tout le temps. Besoin sincère. Besoin évident qu'elle ne cherche même pas à cacher, pourquoi le ferait-elle ? Il sait lire en elle comme un livre ouvert. Une question à laquelle il connaît déjà la réponse, bien sûre qu'elle le pense, sinon elle n'aurait jamais passé la porte de son bureau. Elle ne serait pas venu lui jeter sa colère pour attraper son regard et son attention.
Quand il est dans les parages, Maia se pend à son bras, accapare l'attention, marque son territoire d'une certaine façon. Elle jalouse ces Jolly qui se pensent tout permis, elle jalouse ces femmes prêtent à tout pour attirer l'attention du Lord, prête à tout pour que le diable pose ses yeux sur elles et ainsi obtenir des privilèges. Maia crève de jalousie quand certaines se vantent de nuits passés entre ses bras. Démon increvable de la colère qui vient s'enchaîner autour de son coeur pour aviver sa rage. Jalousie qui l'emprisonne. Qui la fait se jeter dans les bras de certains clients par pur esprit de vengeance, aimant le pouvoir qu'elle exerce sur certains hommes et femmes qui passent la porte du Jolly taps, prêt à payer cher pour qu'elle vienne les gratifier de quelques caresses, de ses mains, de ses lèvres, ou de la danse de son bassin contre le leur.
Il s'éloigne. Visage relâché et souffle qu'elle retrouve. Maia laisse son regard glisser sur lui, sur son dos, épaule large, carrure qui en impose, elle rêve de glisser ses doigts contre sa peau, contre ses vêtements qu'elle a envie de lui retirer, pour savourer le toucher de sa peau, de leurs corps qui se cherchent. Dos tourné, Maia se sent délaissé. Elle quitte ce mur contre lequel elle était appuyée pour s'approcher lentement de lui. Elle sait. Mais elle l'est quand même. Pardon. mots soufflés, à peine murmurés. Yeux qu'elle baisse tombant sur le bois de son bureau, touchant de ses doigts les rainures du bois, travail parfait, comme tout ce qui orne le Jolly Taps. Maia contemple le bois comme si c'était la plus belle chose qu'elle ai jamais vu, c'est plus facile pour ainsi supporter l'air presque trop lourd qui s'installe. Elle trace des dessins imaginaires de ses doigts contre le bureau, laissant son regard naviguer entre le bois et les feuilles qui ornent le meuble. Elle ne sait pas sur quoi il est entrain de travailler, ce sont des questions qu'elle ne pose pas parce qu'elle sait qu'il ne lui répondrait pas.
Elle empiète déjà trop dans son espace vital. Dans cet espace qui n'est réservé qu'à lui mais qu'elle vient de fouler de ses talons quand même. Des femmes disparaissaient, des clients étaient retrouvés morts dans les rues, des disparitions étranges, des cadavres éclatants, du sang écrasé sur le bitume. Des organisations qui font leur loi, des vices qui s'exposent dans les rues et sur la ville. c'est l'appel du crime. L'appel de la colère et des vices. Maia ferme les yeux sur le monde qui l'entoure, à Grimwood, plus rien ne l'étonne, plus rien ne l'impressionne, si ce n'est Volodia.
Diable ne personne. Maître des ombres. S'invitant même dans ses songes, quand les nuits sont longues et que les angoisses l'étreignent. Quand elle se réveille humide et l'envie irrépressible de glisser ses doigts entre ses cuisses. Quand Maia ne voit que par lui nuit et jour en cherchant surtout les bras des autres pour l'oublier, pour désarçonner la bombe qu'il a implanté dans son myocarde se demandant quand est-ce qu'elle explosera.
Ordre qu'elle exécute quand elle fait glisser la fine dentelle qui la recouvre le long de son corps, dévoilant sa poitrine, puis son ventre plat. Dentelle glissant jusqu'au bas de ses cuisses, la retirant d'un geste du pied, seulement des talons aiguilles au bout de ses chevilles comme seul vêtement qu'elle porte encore. Maia ne rougit pas de sa nudité, elle ne baisse pas les yeux non plus, Maia assume la femme qu'elle est. Elle joue de ses charmes tellement de fois qu'elle ne doute plus une seconde de l'effet qu'elle peut faire aux hommes et aux femmes qu'elle rencontre.
Luxure qu'elle saisit. Luxure qu'elle infiltre dans les envies les plus sombres, profondes. La brune s'approche de lui, démarche féline quand elle pose ses mains contre le pantalon de Volodia, mordillant sa lèvre quand de ses doigts fins elle l'ouvre, juste assez pour pouvoir glisser à genou, libéré sa virilité qu'elle contemple du regard, relevant son visage vers lui, nue et à sa merci. Soumise à son bon vouloir, le palpitant raisonnant juste dans sa tête. Martelant son esprit quand elle entrouvre légèrement ses lèvres, prenant entre ses doigts fins la main de l'homme qui dirige sa vie pour la poser contre ses cheveux brun. une façon de se faire pardonner son insolence, ou alors de conserver son attention. La limite est mince entre le besoin et l'adoration, entre la colère et le manque. Utilise moi. parce qu'elle a été à lui dés le premier soir.

Volodia Vasiliev
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Dim 11 Juin 2023 - 19:03
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Dim 11 Juin 2023 - 22:01
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Dim 11 Juin 2023 - 22:36
nasil' stvennaya tishina

ft  @Volodia Vasiliev :heart1:  , tw:  lieu de prostitution, possession, sexualité


Volodia Vasiliev
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Mer 14 Juin 2023 - 13:56
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:heart6:  ft  @Maia Varnham  :heart6:  , tw:  lieu de prostitution, possession, sexualité, violence
Maia Varnham
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Mer 14 Juin 2023 - 20:23
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Sam 17 Juin 2023 - 15:56
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Maia Varnham
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Sam 17 Juin 2023 - 16:40
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Corps encore en ébullition, Maia se force à détacher son regard du le sien, se redressant pour se relever du bureau. Peau rougie sous leurs efforts, frissons encore présents sur l'épiderme, elle cherche du regard ses affaires. Le morceau de dentelle qui la recouvrait pour pouvoir retourner dans sa loge et aller se rhabiller. Rentrer chez elle. J'imagine que tu n'as plus besoin de moi ? bien sûre qu'elle caresse l'espoir fou qu'il lui demande de rester. D'être sienne pour la nuit. S'endormir entre ses bras. Ce sont les rêves idéalistes de Maia . Son côté un peu trop romantique qui lui mord l'âme, mais la réalité est toujours plus brutale. Elle a parfois tendance à l'oublier, le nier, l'ignorer. Le Jolly Taps est pourtant là pour le lui rappeler

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