Qui sème le vent (Alton)

Qui sème le vent

ft     @Alton Moretti    

Le temps n’avait de cesse de lui jouer des tours, l’enfermement la rendait complétement dingue. Bien sur, Stellia en avait toujours eu l’habitude, d’être captive et esseulée, même au milieu d’un groupe de personne elle était seule et s’ennuyait, la peur toujours présente pour saisir ses entrailles au moindre faux pas de sa part. Mais cette fois il y avait quelque chose de plus fort, la haine s’intensifiait au même titre que l’envie de se battre. Celle-là même qu’elle avait perdu au moment de son rapte, des années auparavant. Cette fois, l’échange au casino avait détruit le peu d’amour propre qu’elle avait su construire, ne restait plus que la rage et mêlé au désespoir de son instinct de survie, Stellia ne pouvait plus vraiment compter sur sa patience et sa  raison. Paris ne voulait pas la laisser partir... il était bien sur comme tout les autres hommes, une raclure. Même s’il ne la violentait pas encore, ça... c’était juste une question de temps, qui lui faisait défaut et la rendait maboule. Stellia ne supportait plus cet espace immense, la richesse de sa nouvelle cage, l’appartement clinquant et ridiculement kitch... a vomir. Elle voulait tout briser, lentement ... et c’était d’ailleurs ce qu’elle faisait de son quotidien pour pousser Paris à une chose : la libérer, en la foutant à la porte, ou bien en la butant.

Elle était occupée à ne rien faire d’autre que d’écouter les sons de la ville en bas, en rêvant de tout ce que sa vie aurait pu être quand la porte de l’appartement s’ouvrit, la forçant à se redresser brusquement. C’était étrange ça, il était encore tôt mais peut être que le merdeux avait oublier quelque chose  et passait en coup de vent. Pauvre crevure. Stellia portait encore sa tenue de la veille, une robe hors de prix qu’elle avait lacérée et brûlée pour le plaisir de le mettre en rogne. Aussi prenait elle plaisir à s’exhiber encore dedans, alors qu’elle n’avait pas encore prit la peine de ruiner quoi que se soit dans l’appart aujourd’hui. Aussi, prise de colère et de frénésie, elle sauta sur ses pieds et s’empara du premier bibelot assez lourd pour fracasser une vitre ou un crâne et suivit le son de la présence pour bondir et balancer son arme de fortune au hasard, qui s’écrasa contre le mur désormais orné d’un magnifique trou. “Si c’est ta paire de couilles que t’as oublié, te fatigue pas elle a jamais dû pousser...” Mais sa phrase avait perdu de la vigueur sur la fin puisque cette silhouette là n’était pas celle de Paris ... Cette fois la peur lui saisissait le coeur, qui était pourtant encore enhardit. “Putain mais t’es qui toi ?! La femme de ménage ?” Bien sûr, la seconde d'après elle le reconnu... puisqu'il figurait sur les portraits de famille de Paris.

qui sème le vent

ft @stellia mansfield

appartement qui serait au-dessus des nuages si c'était possible. folie des grandeurs que son garçon exprime sans discrétion. appartement que le roi des casinos paie malgré tout, parce que c'est son fils, sa chaire. pourtant, il se dirige vers cet appartement avec une idée vicieuse en tête. paris a voulu jouer et gagner de la mauvaise façon. très bien. alton va jouer à son tour pour mettre en évidences ses fautes. la panthère ne peut pas le laisser jouer sur ce terrain sans conséquence. s'il ne veut pas libérer la jeune femme de lui-même, alton s'en chargera selon ses termes.
c'est comme ça qu'il entre dans l'appartement gigantesque que son fils habite. quelques pas dans le hall d'entrer épuré de décoration. légère brise qui s'échappe, croise ses oreilles. un objet en est responsable. objet balancé au travers de la pièce. était-il la cible ? d'après les mots sortis de la poupée blonde qu'il découvre pour la première fois: non. son fils était la cible. c'est le mur qui en récolte les frais. l'homme glisse ses phalanges sur la nouvelle marque qui orne le mur blanc avec un presque sourire aux lèvres. hm.. beaucoup de caractère mais une perspicacité qu'il va falloir travailler. qu'il mentionne avant de retirer sa veste en faisant presque comme chez lui. le roi prend ses aises en s'approchant de la nouvelle acquisition de son fils. il peut saisir ses envies. elle est mignonne. mais elle n'en est pas moins une femme, pas un objet qu'on mise à un jeu... léger souffle qui s'échappe de ses lippes. je suis alton moretti. pas besoin d'en dire plus. alton est une figure importante de cette ville. il cache ses méfaits de jeux et d'arnaques derrière des gala de charité organisés entre les murs de son luxueux casino. espace qu'il respecte, il ne s'approche pas trop de l'amazone qui a décidé d'en découvre avec son geôlier. c'est donc vrai, mon fils a vraiment fait ça. la presque surprise qu'il feint alors qu'il savait déjà que c'était vrai. le stratège entre en jeu, mettant ses pions en place. capturer la silhouette blonde pour en faire une arme potentielle. voilà son plan, son but. regard qui glisse sur sa silhouette une nouvelle fois. quel âge as-tu ? qu'il questionne un peu rapidement. est-elle majeure ? mineure ?
il se doute qu'elle doit avec l'âge de ses filles, et ça l'irrite un peu plus encore. comment paris a pu faire ça, alors que ça pourrait être une de ses soeurs ? qu'est-ce qu'il s'est passé dans son éducation pour qu'elle vrille à ce point ? le roi est blessé du comportement de son fils et ne le laissera pas faire sans intervention de sa part.