drogue de nuit (liliya)

drogue de nuit

[i]ft @Liliya Sidorova , tw: drogue
Voiture roulant dans les rues de Grimwood. Des robes courtes et des talons, maquillages posés sur les yeux, deux tornades bravant la nuit pour se rendre à cette soirée dont tout le monde parle depuis des semaines. Pubs sur les réseaux sociaux, un code secret envoyé en message privé pour pouvoir entrer. Soirée sélect où elles auraient leurs pass, des avantages à danser dans les clubs, à savoir sourire et battre des cils aussi. Maia tape sur son klaxonne avec excitation, yeux bleus brillants, musique à fond, faisant raisonner les basses de sa voiture en empruntant les petites ruelles. Il paraît qu'ils font ça dans un entrepôt désaffecté sur le port ! Maia parle déjà trop fort. Elle n'a encore rien consommé, ni alcool, ni drogue, l'esprit encore lucide, au moins le temps d'arriver là bas.
Quand Maia et Liliya sont ensemble ? il faut s'attendre à un cataclysme, un raz-de-marée sans nom. Elles se sont bien trouvées, et pourtant pas de la meilleure des manières.
Quand elles se sont rencontrées ? Liliya était entrain de lui faire les poches. Une époque révolue à présent. T'as bien enregistré le mot de passe dans ton téléphone hein ? elle dévie son regard de la route pour le dévier sur son amie platine. Le port. Ce n'est pas un endroit dans lequel elles ont l'habitude d'aller. Ce n'est pas leur quartier. Ce n'est pas leur lieu de prédilection pour faire la fête non plus. Ce n'est pas un endroit où il faut traîner, mais le danger et ses conséquences ? Ensemble elles y pensent rarement. Qu'est-ce qu'il pourrait leur arriver de toutes façons ? Elles ont une voiture, et Maia sait conduire vite. pensée naïve, redevenant une gosse à l'adolescence jamais vécu quand elles s'embarquent dans des plans improbables. Dans des moments où Maia ferait mieux de réfléchir, ça non plus ce n'est pas toujours son point fort. Il paraît qu'il va y'avoir de cette nouvelle drogue, tu sais ? Les pilules jaunes qui circulent en ce moment. une nouveauté, arrivée tout droit sur le marché. Livrée au port, et vendu depuis peu par les Stormriders. Elle n'a jamais eu les moyens de s'en acheter Maia, tentant de conserver son esprit lucide quand elle n'est pas en soirée, quand rien ne la pousse à vraiment consommer.
Elle ne veut pas finir comme Sasha. Elle ne veut pas devenir dépendante de ces pilules qui anesthésie l'âme, qui permettent de trouver le monde plus beau. Elle aime son monde comme il est Maia. Elle aime son univers comme ça. Sauf quand elle côtoie l'excés, quand elle a envie de se mettre la tête à l'envers juste parce qu'elle a le pouvoir de le faire, c'est bien l'une des seules choses pour laquelle elle est encore maîtresse d'elle même. Se garant devant l'entrepôt, elle tourne son regard bleu vers son amie. Tu es prête ? la musique raisonne déjà dans l'entrepôt. à s'en déchirer les tympans.

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Fenêtre ouverte, crinière platine filant au vent, Liliya laissait ses yeux se perdre sur les lumières qui filaient à toute vitesse. Le moment qu'elle avait attendu toute la journée arrivait enfin. Les plans dans lesquels l’entraînait Maia n'étaient peut-être pas toujours très calme et réfléchi, mais elles s'amusaient toujours beaucoup. Alors l'idée d'aller à cette soirée qui agitait les lèvres depuis plusieurs jours, avec son amie ? Il n'en fallait pas moins pour que l'adolescente irréfléchie reprenne le contrôle. Si leur première rencontre avait été explosive ; paraît-il qu'essayer de faire les poches de quelqu'un ça ne se fait pas ; il en était bien autrement aujourd'hui. Duo d'anges devenant démons quand elles se rencontrent, les étincelles étaient sur le point d'embraser leur soirée.

« Toujours des entrepôts … ils ne pourraient pas faire ça dans un hôtel ? » glissa-t-elle avec un petit rire. La blonde ne râlait que pour la forme… enfin presque. Elle n'aurait pas été contre une soirée dans un hôtel de luxe, mais l’entrepôt désaffecté avait aussi des avantages. De la place, une acoustique et surtout ce genre de lieux offraient la possibilité de faire tout le bruit que l'on souhaitait !

Ses perles bleues vérifiant qu'elle avait tout dans son sac, elle ouvrit un sourire faussement embarrassé à son amie. « Oups. Je crois que je l'ai oublié ! » Joueuse elle se mordit une lèvre, jouant une mèche de ses cheveux. Puis cessant sa petite comédie elle brandit son téléphone et déposa mine de déposer un baiser sur la protection pleine de strass.

Déjà dans leur discussion les prémices d'une soirée d'excès faisaient leur apparition. Maia abordait le sujet de cette drogue dont tout le monde de la nuit parlait depuis peu. On disait qu'elle pouvait offrir des trips mémorables. Si elle n'en avait pas goûté, notre salve dansante comptait bien remédier à la chose ce soir. « Ouais j'ai entendu ça. Tes yeux de biche et ton déhanché arriveront bien à nous dégotter de quoi s'amuser hein ? » Nouveau rire ponctué par clin d’œil. Arrivées devant le lieu Liliya remit sa robe, trop courte, en place. Fin prête elle tira une cigarette de son sac à main, aussitôt allumée. « En-avant barbie ! » Pour achever sa phrase elle donna une tape sur le fessier de son amie avant de saisir son bras et de l’entraîner vers l'entrepôt.

Déjà, la musique couvrait les claquements de leurs talons sur le sol. Devant un type à la mine patibulaire, Liliya commença à jouer. Se penchant sensuellement pour venir murmurer le mot de passe au gardien des clefs. Enchaînement inutile, mais qui faisait toujours son effet. La porte à présent ouverte, elle envoya valser son mégot pour attraper la main de son amie et l’entraîna en se dandinant à l'intérieur.

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La soirée n'attend plus qu'elles. Prêtes à s'amuser jusqu'au bout de la nuit. A annihiler les malheurs par des pilules du bonheur. De la musique forte. Et des éclats de rires. Il n'y a rien qu'elle n'ai envie de faire d'autre Maia. Elle rit un peu à la réfléxion de Liliya, levant les yeux au ciel. T'as des goûts de luxes toi maintenant ? elle papillonne un peu des cils. Les soirées dans les hôtels ? Pas pour elles. Beaucoup trop déjantées, extraverties, toujours en quête d'adrénaline. Téléphone sortit de son sac, mot de passe précieusement conservée dans le portable de la blonde, sauvées.
Elle s'amuse du petit jeu de son amie, toujours dans l'exagération.
Une nouvelle drogue qui circule, qui commence à se faire de la place en ville. Des pilules de couleurs jaunes, chaudes, aux effets autant salvateurs que dévastateurs, ça attire. Fascine. L'envie d'essayer est forte, et elles comptent bien tester leurs limites ce soir. Comme toujours. il est toujours question de repousser les conséquences, les limites de la bienséances, voir jusqu'où elles peuvent aller pour se retourner la tête le temps d'une soirée.
Des excés embrassés avec évidence, envie. Avec la certitude que demain sera meilleur. ça ne l'est jamais vraiment. Mais c'est un prétexte de plus pour s'amuser, soirées aprés soirées. Bien sûre. Tu sais que je ne suis jamais à court d'idées pour trouver de quoi nous amuser. sourire qui se dessine sur les lèvres de Maia.
Charmes dont il faudra jouer, ça ne sera pas la première fois. Ni la dernière. Voiture garée, robes courtes ajustées, Maia sort de quoi s'allumer une cigarette à son tour, gloussant comme un adolescente quand Liliya la fait passer devant elle. C'est partit. Maia tire quelques lattes de sa cigarette, laissant la blonde faire son petit numéro, leur ouvrant ainsi la porte de l'entrepôt. Soirée qui s'annonce déjantée. L'ambiance autour d'elle est électrique, volcanique, les corps s'échauffent dans les coins et recoins. D'autres dansent, certain consomme déjà. C'est ce qui les intéresse. Ce type là bas. Maia pointe du doigt un homme, un peu plus loin, entrain de distribuer des petits sachets en échange de billet. Je crois qu'il a ce qu'on cherche. elle attrape le bras de Liliya pour l'entraîner avec elle, jusqu'à cet homme qui les regarde de haut en bas. Maia sort quelques billets de son sac, pourboire généreusement gagné au jolly taps en échange de quelques shows privés, agitant ses billets sous le nez du dealer pour récupérer les fameuses pilules qu'elles attendaient. Elles sont trop belles. L'esprit n'est déjà plus trés lucide depuis longtemps. La blonde ouvre le sachet et le tend à la blonde, la laissant prendre une pilule, avant de prendre l'autre dans ses doigts, la faisant glisser sur sa langue.

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Rire cristallin qui s'échappe de ses lèvres pulpeuses habillées de rouge. Sourire mutin qui s'étire aux coins de ses lippes alors qu'elle tire la langue, mutine. « Je mérite un peu luxe non ? » Des paroles qui s'accompagne d'un mouvement de main désignant son corps à l'étroit dans sa robe. Blague pour son amie, teintée de vérité. Le pouvoir et le luxe comme seules ambitions. Elle dévorerait le monde pour prendre qu'elle estime lui appartenir. Trop utilisée, trop manipulée, elle n'oubliera pas … la vie est une histoire de conquête. Toutes les armes sont bonnes pour ce combat, les siennes sont sensuelles et voluptueuses.

La musique qui s'infiltre tout atour alors que Maia même la danse. Elle gigote la tête en rythme notre slave, laissant ses perles bleues détailler le monde qui les entoure. Des sourires, des danses, des rires, des embrassades, le tout sous les lumières tapageuses de spots. Une soirée qui s'annonce mémorable … jusqu'à la prochaine. Une quête inachevée de frisson et d’excès. Des limites avec lesquelles elles ne peuvent s'empêcher quand elles sont ensemble. Un jeu qu'elle aime Liliya. L'excès qui prend soudain un visage. Des yeux qui les détails pendant que la blonde exhibe les billets. Souriante, elle se déhanche au rythme de la musique pour remercier le marchand de sable de leur offrir de quoi s'amuser ce soir.

« A nos folies ! » Se contente-t-elle de glisser au moment où la pilule passé la barrière de ses lèvres. Les bleues closes elle avale stupéfiant, se laissant envahir par la promesse d'une liberté factice.

Pas une minute à perdre. Sourire à s'en décrocher les pommettes elle attrape la main de son amie, l’entraînant vers le bar improvisé. Les billets apparaissent entre ses doigts, rapidement échangés contre quatre shooter de vodka. Un premier tendu à sa comparse, alors qu'elle fait disparaître d'un coup le liquide translucide. Le second verre se vide sans attendre la danse. Les minutes passent et les pupilles se dilatent. Le monde s'échauffe alors qu'elle quitte peu à peu la réalité pour un paradis chimique.

Sans se préoccuper des regards et des gens, Lily se met à danser. Mouvements sensuels que suit le tissu de sa robe. Musique épousée à la croche alors que la danseuse prend le dessus. Joueuse elle frôle Maia, laisse ses mains courir le long des épaules dénudées de son amie avant de les retirer. Sa crinière platine coule entre ses doigts à présent. Elle est heureuse, persuadée d'être libre. Le contrôle dans la perte des sens, comme c'est ironique.

« Danse barbie ... » une cigarette apparaît entre ses doigts. « … montre au monde comment bouge le joyau de cette ville ! »

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Maia hoche la tête, c'est vrai, elle mérite le luxe. Mais ce n'est jamais ce à quoi elles ont droit. Tant pis. Elles savent s'amuser, marcher sur le monde, l'univers, pour prendre seulement ce qu'elles ont envie de prendre. Les excés ne leurs font pas peur, sont en réalité la seule chose qu'elles désirent réellement. C'est une question de pouvoir, de contrôle sur leur vie qu'elles ont bien trop rarement. Si Maia le pouvait, elle serait maîtresse de l'univers, princesse céleste, reine aux joyaux fantastiques. mais elle n'est qu'une jolly. Vedette de la ville, mais prisonnière de ce cabaret luxueux dans lequel elle se sent pourtant comme chez elle. Folies livrées dans un sachet, Maia glisse le cacher sous sa langue, prête à vivre les excés d'une nuit. Les sensations incandescentes de l'ivresse. La tête tangue et les pupilles se dilatent, la sensation est loin d'être désagréable. Bien au contraire. C'est la sensation qu'elle préfère Maia, celle où la béatitude remplace tout le reste. Jusqu'au bout de la nuit ! Sa main que Lili attrape, Maia la suit, perchée sur ses talons jusqu'au comptoir du bar.
Une tournée payée, des billets étalés et des shooters qui s'alignent. Maia en prend un entre ses doigts pour l'avaler d'un trait, alcool venant cogner contre les effets de la drogue avalée. Mais ça ne suffit pas à l'arrêter, à l'empêcher de s'enivrer. Deuxième shooter avalés. Pupilles bleus qui ne sont plus tout à fait dans leur état normal. Rire qui s'élance et franchit les lèvres, Maia se sent légère et libre comme l'air. Reine de la nuit. Des vices. Deux astres scintillants et gravitantes autour des âmes qui les rencontre.
Deux corps qui dansent et gravitent autour de l'autre, mains de Lili glissant sur ses épaules dénudées, lui arrachant un rire alors que Maia tourne sur elle-même, ne faisant pas attention aux corps autour d'elles, il n'y a plus qu'elles qui comptent et les sensations de la drogue et l'alcool dans son organisme. Nous sommes des reines libres ! il n'y a pas de chaînes ce soir, il n'y a pas de nuit écarlate au Jolly ni de nuits pernicieuses à l'éclipse. Elle n'est plus objet de personne. Ni elle, ni Lili. Nous ne sommes plus les objets de personne. Tu sais quoi ? Je vais démissionner ! . poussée par la drogue. Maia ne réfléchit pas. pas correctement en tout cas. Se pensant intouchable, invincible. Gamine presque trop naïve ce soir. Elle sautille sur place, venant prendre Lili dans ses bras, presque fière de son plan. idée merveilleuse. idée qui pourrait surtout la mener tout droit à sa perte. Sa fin. Qu'elle ne veut pas réaliser, envisager. Le projet fou de changer de vie. Vraiment ? Mais quelle vie l'attend elle ? Maia n'avait rien, avant de passer la porte du Jolly Taps.

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Le monde avait changé. Haut dans les cieux de ce paradis factice, plus rien ne comptait que ce duo survolté. Les corps bougés a mesure que les basses s'emparaient des âmes présentes. Les mains glissant dans sa chevelure elle laissait pleinement ses envies de liberté et de frisson s'exprimer. Les perles bleues courant parfois vers son amie elle souriait en la voyant elle aussi prise de cet inestimable sentiment de liberté.

Des reines elles l'étaient. Ne se bousculaient-ils pas pour venir les voir retirer leurs atours, n'hésitant à dilapider le fond d'étude du petit dernier pour s'offrir quelques minutes ou plus avec leurs déesses. Toutes deux évoluées dans deux temples de luxure différents mais elles étaient presque liées par les mêmes chaînes. Triste constat Liliya en venait parfois à se soulager de ne pas avoir celles de son amie … Tant de choses passaient dans le regard bleu de Maia sans que notre slave ne puisse réellement lui offrir que quelques heures de liberté factice. Une mission qu'elle remplirait encore ce soir. Prenant au mot, les paroles de son amie Liliya mima une révérence sensuelle.

« Votre majesté ... »

Sourire et rire qui s'évapora au moment où Maia posait des mots sur un projet fou. La part la plus lucide de son être lui cria que c'était folie mais elle fût instantanément muselée par le mélange d'alcool et de stupéfiant. S'engouffrant dans la brèche ouverte par sa partner in crime, notre salve reprit sa danse venant attraper la main de cette dernière pour la faire tourner.

« Ils n'ont qu'à aller se faire foutre ! »

Des billets de nouveau glissé sur le comptoir, échangé contre de shooter.

« Aux reines qu'ils n'auront jamais ! »

Douce illusion, éphémère mais libératrice. Le verre vide elle entraîna Maia vers la masse de gens dansant. Jouant des coudes pour se faire une place elle n'eut d'autres choix que de se coller à sa comparse pour reprendre sa danse.

« Libère toi barbie ... » Des mots qu'elle murmurait à l'oreille de Maia tel un petit démon sous pilule. « Brise tes chaînes … déchaîne toi ... » Facile à dire et tellement ironique pour celle qui donnait constamment l'illusion de la soumission pour lutter contre la machine de sa majesté. Lucide elle ne risquait rien, elle avec ces mots, mais au paradis chimique elle n'avait qu'une idée … encourager son amie, lui offrir quelques instants de liberté … aussi factice fussent-ils.

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[i]ft  @Liliya Sidorova , tw: drogue, langage grossier

Maia se sent reine du monde, libre, jusqu'à prendre de mauvaises décisions. Jusqu'à faire germer dans son esprit des idées qui ne devraient pas s'insinuer. Ce soir, elle se sent maîtresse de sa vie et son destin. Illusion provoquée par la drogue, mais qui est bien là, présente. Qui s'insinue comme un poison dans ses veines pour venir bousculer sa réalité. Avec Liliya, le monde devient plus. plus beau. Plus attrayant aussi. Et l'attrait se dessine jusque dans ses yeux bleus magnifique. Est-ce qu'ils ont déjà été si clair ? La drogue la fait dérailler, lui donnant presque envie de s'approcher pour les voir de plus prés. Qu'ils aillent se faire foutre, au diable les convenances, et les mauvais plans. Elle rit Maia, elles sont libres !
Des billets glissés sur le comptoir et d'autres shooters. La brune ne tarde pas à en prendre un entre ses doigts, un de plus parmi tout ceux qu'elle a déjà bu. Déjà avalé.  Aux déesses de ce putain d'enfer ! Grimwood. Enfer sur terre. Paradis noir. Sombre. Ne donnant que de faux espoirs et des désillusions aux âmes y vivant. Danse lascive deux deux corps, deux femmes ayant l'habitude de se donner pour des billets, pour quelques danses où il faut se déshabiller, mais ce soir, elles n'appartenaient à personne. Se la jouant oiseaux qui ne sont plus en cage. se déchaîner. S'aliéner. Vivre à cent à l'heure sans avoir cette pointe au coeur. Ses bras qu'elle passe autour du cou de la blonde, sa partenaire dans les plans foireux, dans les idées de merdes, dans tous les ennuis qu'elles sont capables de s'entraîner surtout. Tu sais ce qu'on mériterait ? Des vacances au soleil. T'as jamais eu envie de voir le monde toi ? Elle si. Elle n'a jamais rien connu que le froid de l'Angleterre. Le gris de Londres. Mais elle aimerait un jour partir, s'envoler vers des horizons plus chauds et ensoleillés. Mais elle est certaine que Volodia ne l'emmènera jamais là bas. jamais vers des contrées inconnues. Les corps qui se rapprochent, danse rapprochée, visage qui vient se blottir dans le cou de la blonde.  Tu sens bon. elle sourit, malicieusement, entraînée par la drogue, par l'euphorie aussi. Puis par l'impression d'être comprise. Liliya la comprend mieux que personne, la connaît plus que d'autres. Maia dépose un léger baiser contre son cou, s'amuse à effleurer l'interdit du bout de ses lèvres.

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L'habitude s'emparait de chaque partie de son corps. Mélange de chorégraphies aujourd'hui incrustées en elle, Liya se mouvait en rythme avec la musique. Ses perles bleues ne quittait jamais le visage de son amie. Effet combiné de la drogue et de l'alcool elle trouvait quelque chose d'envoûtant au visage de son amie. Sa partner in crime, spécialiste pour l'entraîner dans des plans foireux mais qu'elle adorait suivre quel que soit le chemin. Toast porté à leurs illusoires envies de liberté notre blonde termina en faisant claquer sa langue entre ses lèvres pulpeuses. Joueuse elle laissa un sourire sincère s'étirer aux coins de ses lippes.

Partir ? Découvrir le monde ? Oui elle en avait rêvé, mais partir c'était aussi abandonner ce pourquoi elle faisait tout ça. Elle voulait la ville, prendre sa revanche et montrer à tous ceux qui l'avait utilisé qu'ils s'étaient bien trompés sur son compte. Toutefois, l'idée de vacances n'était pas déplaisante … mais pourraient-elles au moins s'offrir ce luxe ? Liliya certainement, elle en doutait pour son amie. Leurs conditions de travail quoi que similaire avait ceci de différent … Volodia. Miaia était le joyaux de la couronne de l'entre où elle dansait. Alors la laisser partir ? Pourtant … « On mérite pas … on devrait l'exiger ! » lâcha-t-elle avec un petit rire plein d'illusions. « Voir le monde ? Oui … mais j'aimerais mieux le mettre à mes pieds. » Confession glissée en se perdant dans les perles splendides de son amie.

Corps à corps Liya se laissait emporter par le cocktail qui coulait en elle. Sentant les lèvres de Maia contre sa peau elle ne pu s'empêcher de frissonner. La tête légèrement basculée en arrière elle se mordit la lèvre inférieure. « Toi aussi ... » aveux à présent libre. Reprenant le jeu elle glissa ses mains le long des hanches de la blonde pour l'entraîner un peu plus dans sa danse. « Il fallait que je me face belle pour la reine ... » clin d'œil assortit d'un rire, elle fit tourner son amie avant de se plaquer de nouveau contre elle pour une danse lascive.

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L'euphorie de la drogue laissait place au désir envoûtant du danger, élément dans lequel elle se sentait à l'aise, Maia laissait place à ses instincts les plus primaires, les plus intenses aussi. La substance illicite coulant dans ses veines l'incitant à se rapprocher davantage de son amie aux yeux clairs. Somptueuse et magnifique, ils ne tenaient plus qu'à elle de porter le monde entre leurs mains et en faire quelque chose de beau et somptueux. Maia s'imagine princesse des temps modernes, elle s'imagine capable de pouvoir quitter cette ville, capable d'échapper un instant à cet enfer dans lequel elle se plaît pourtant tellement. Qu'est-ce qui cloche chez elle ? Pourquoi elle n'est pas capable de réfléchir correctement quand il s'agit de Volodia ? Ce soir, elle se sent poussée des ailes et oublie trop facilement qu'elle ne peut pas faire ce qu'elle veut.  T'as raison ! ça devrait être une obligation. Sans avoir à demander l'avis de qui que ce soit. Un sourire se glisse sur les lèvres de la brune, glissant son regard dans celui de la blonde alors que ses doigts viennent se perdre contre les cheveux de Liliya.  Tu as déjà le monde à tes pieds Lili. elle murmure du bout des lèvres.  Il est juste sous tes talons aiguilles. Elle est déjà reine de sa vie.
Elle ne le voit simplement pas.
Et pourtant Liliya est libre à sa façon, mais la prison que représente Grimwood est toujours là, bel et bien présente. La brune approche doucement ses lèvres de l'oreille de la blonde.  A moins que tu ne veuilles que je me mette à genoux pour toi. Désinhibition des sens, proposition indécente, les yeux bleus pétillent un instant alors qu'elle se mordille légèrement la lèvre, un baiser posé au creux de son cou appréciant son parfum fruité et envoûtant. La tête de la blonde qui bascule en arrière et Maia pose sa main derrière sa nuque, le bout de sa langue caressant sa peau, douce chaleur s'incrustant dans les veines.  T'es une déesse Lili. Les mains de la blonde glisse sur ses hanches et les corps se rapprochent, danse sensuelle alors que la brune passe ses bras autour du cou de sa partenaire de crime. Les tissus qui se frottent et se relèvent un peu, les regards qu'elles attirent indéniablement, Maia ne la quitte pas des yeux, elle et ce sourire euphorique causé par les cachets de couleurs qu'elles ont avalé.