vestibule cristal (maia)

vestibule cristal

ft @maia varnham, tw:  lieu de prostitution, chantage

l'antre rouge. sombre et malfaisante. c'est ce genre de partenariat qui amène l'homme aujourd'hui. la conscience tranquille, le pouvoir au bout des doigts. si l'homme à la peau ébène devait s'inquiéter pour toutes les âmes en peine de grimwood, il ne ferait que ça toutes ses journées. sa conscience est intacte quand il passe les portes du cabaret. portes de la luxure pour certains, d'une prison pour d'autres. les jolly sont enfermées, utilisées et certainement abîmées mais l'homme ferme les yeux comme sur beaucoup de sujets qui grondent dans la ville. la nuit est arrivée depuis de nombreuses heures quand les premières notes de musique l'accueillent au sein du cabaret rouge. les premiers artistes sont déjà passés, c'est au tour de la vedette de tisser sa toile. d'englober ce monde et d'y marcher du haut de ses talons aiguilles. elle respire la décadence et l'autorité dans ce même petit corps.
petite âme qu'il a connu quand elle était au plus bas, il l'a vu grimper. il l'a aidé. une dette de vie en soit. l'homme n'est pourtant pas ici pour parler menace et dette. la tête des midnight gamblers vient rendre une visite à la régente des lieux. celle qui dans l'ombre accueille et outrepasse bien des lois tout en protégeant ce cercle vicieux. la maquerelle, un surnom qui lui colle à la peau. une transaction à parfaire. alton aurait pu envoyer n'importe qui pour régler cette affaire, pourtant il en a décidé autrement. se déplacer, se mouvoir et se fondre dans la masse rouge est bien plus intéressant. en prime, l'excuse est toute trouvée. infâme excuse du travail, des affaires et de ce que ça incombe pour éviter de rentrer chez lui. ou simplement pour retrouver une femme qui l'anime. une bouffée d'oxygène. un mal pour un bien.
ses pas résonnent dans les couloirs interdits. un accès qu'on lui autorise. les midnights gamblers sont plutôt très appréciés au jolly taps. merci l'argent. merci la luxure. merci la dépense. ce sont les pas d'un roi qui agrémentent le presque silence coupé par des basses sensuelles. les pas d'un roi marchant sur un tout autre territoire que le sien. quelque chose à ne pas oublier. ici, il n'est pas chez lui.
quelques minutes plus tard, le brun fait demi-tour. la quête s'est terminée beaucoup trop rapidement. la déesse étant absente de son trône, l'intérêt de rester devient moindre pour alton. pourtant quand il passe devant la loge de la vedette il n'arrive pas à tracer sa route. s'arrêter est bien plus intéressant, croustillant. une étoile brille là dedans, un morceau d'étoile dans une nuit sombre. le papillon de nuit est attiré et entre dans la pièce. corps majestueux qui s'adosse contre la chambranle de porte et un regard qui parcoure la pièce. encore un show qui se termine avec succès. voix assurée. elle porte et prend de la place. alton n'est pas du genre à se cacher et à passer inaperçu. il en impose par ses années d'expériences. il en a vu des hommes grimper et s'échouer tout aussi vite. tout est une question de dosage. la panthère noire est patiente mais quand elle attaque, elle sait exactement où frapper.

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ft @Alton Moretti , tw:  lieu de prostitution, chantage

Néont clignotant et ambiance tamisée, vestibule des vices et des péchés. Perchées sur ses talons hauts, Maia glisse ses doigts le long de cette chaise qui sera son accessoire ce soir. Œillades lancées en direction du public, elle jubile à l'idée que ces hommes voudraient être à la place de cet objet, voilà ce à quoi ils ont réduits quand ils poussent la porte du Jolly Taps, des objets en quête de vices, persuadés d'avoir le pouvoir entre leurs mains quand ils paient pour des show privés ou des nuits affriolantes alors qu'en réalité, Maia se plaît à penser que c'est eux qui détiennent réellement le pouvoir. Peut être une douce illusion. Ou en réalité une vérité écrasante. Elle laisse la scène aux autres Jolly, son show est terminé et elle doit maintenant se préparer pour le suivant. Celui qui se joue en coulisse. Celui qui rapportera beaucoup plus d'argent. Un client avec un nom réputé.
Un client qui est un habitué.
Dans sa loge, elle prend le temps de retirer ses talons trop hauts, elle doit se changer, des goûts spécifiques, et une tenue qui l'attend, ne cachant pas beaucoup de morceaux de sa peau. Les vêtements sont devenus superflus depuis qu'elle a poussé la porte du cabaret et est venu se perdre dans son antre, Maia a l'impression de n'avoir jamais été cette fille de Londres, celle rejetait et humiliée par son paternel, un passé qu'elle a laissé derrière elle pour le reléguer au passé. Un passé qu'elle a enfouit pour l'oublier, s'empêcher de penser à lui et à ce qu'il devient. Pense t-il parfois à elle ? Maia ne veut pas se faire de mal, refuse de laisser son coeur crier quand il est bien le seul à le faire. Lui aussi l'a abandonné, il ne mérite plus une seule de ses pensées. La dentelle enfilée il ne lui reste plus que ses escarpins à trouver.
Voix forte qui emplit la pièce. Maia s'heurte à un regard sombre. Une dette de vie pour cet homme qui l'a faîte monter en grade. Atteindre le sommet. Frôler du bout des doigts le pouvoir. Celui qu'elle n'avait jamais eu jusque là et qu'elle peut maintenant toucher. Bonsoir Alton. voix mielleuse qui s'échappe des lèvres de la jeune femme. Les clients étaient au rendez-vous. Elle approuve d'un léger signe de tête, consciente de parader à moitié nue mais nullement gênée par sa presque nudité. Il ne faut pas être pudique pour devenir une Jolly et les années ont fait leurs œuvres. Le spectacle t'as plu ? Elle s'approche, démarche féline, léger sourire en coin, s'arrêtant à quelques pas de lui. Je ne crois pas que tu sois venu pour moi tu cherches quelque chose ? Alton vient rarement se perdre du côté de sa loge, elle se demande s'il est ici pour les affaires ou seulement profiter du spectacle.

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apparition surprise et surprenante. l'homme pénètre dans l'antre de la sorcière. joli physique pour un esprit beaucoup trop vif. silhouette faisant tourner plus d'une tête, alton ne peut le nier. s'approcher n'était pas dans ses plans, comme l'aider. mais c'est venu et aujourd'hui il a su placer ses pions. fin connaisseur avec des années dans les pattes, sa stratégie est en place.
corps dénudé répétant toujours la même chanson aux notes sensuelles. alton garde ses yeux glissés dans ceux de maia. la tentation, il n'y répond pas. hors de question. ce n'est qu'une enfant à ses yeux. une enfant avec des atouts mais une enfant quand même. à croire qu'il existe des instants où l'homme se souvient qu'il est père.
elle s'affiche, se balade et s'approche dans sa dentelle courte. léger hochement de tête. les clients sont toujours aux rendez-vous quand il s'agit du jolly taps. carbaret de renom. le spectacle me plaît toujours. assurance dans la voix. alton apprécie de voir ces spectacles. ce n'est pas le premier et ça ne sera pas le dernier. il a vu nombre de vedettes s'enchaîner sur la scène, chacun et chacune ayant leurs propres atouts. fin observateur, alton les a découvert à sa façon jusqu'à déposer ses prunelles brillantes sur maia. son corps robuste ne bouge pas de sa place, pas même quand la sorcière s'approche et prend de la place. trop de place. bulle percée, intimité piétinée sans accord. il est rare que le consentement s'annonce et s'étire à travers ces canapés rouges. voyons maia, tous les hommes et toutes les femmes passent ces portes pour la vedette. où se trouve ton égocentrisme ? affirmes-toi avant de dépérir et faner. hors de question d'avouer ses penchants, ses erreurs. une liaison entretenue et cachée depuis près d'une vingtaine d'années. maia la fouine n'obtiendra aucun aveu, pas même en se trémoussant en petite tenue.
l'homme à la peau ébène finit par réduire la distance, simplement pour s'abaisser. un genou qui s'étire jusqu'à toucher le sol. ses grandes mains qui attrapent une paire de talons. l'aiguille au bout qui piétinera un homme ou deux ce soir. aucun doute. maia respire la luxure et l'inspire à chaque être humain s'approchant de son aura. alton résiste sans trop de difficulté, s'amusant plus qu'autre chose. chaussure dans une main, la cheville de la vedette dans l'autre. il glisse ses doigts ébènes pour redresser son pied et lui enfiler cette chaussure. dans les contes de fées, ça aurait été une chaussure de verre. une chaussure perdue.
à grimwood, ce n'est qu'un talon noire à la semelle rouge. ce n'est qu'un talon aiguille qui s'enfoncera dans la hanche d'un homme avec un peu de chance. au pire, ses doigts entourant ses jolies chevilles seront remplacés par des cordes. ce qui se passe au cabaret, reste au cabaret. j'ai seulement vu de la lumière, j'ai senti ton parfum entêtant. j'imagine que tu es attendue. attendue, espérée.

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Homme impitoyable à l'âme impénétrable. Les iris bleus se froncent un instant devant la visite surprise de l'homme aux milles artifices, le Golden Crown Casino pour forteresse, endroit enchanteur qui attire les parieurs, les jolies femmes ne sont jamais en reste. Maia fait toujours sensations quand elle y travaille. Jouant de son déhancher et ses grands yeux pour obtenir plus d'argent sur la table. Dépenser. Parier. Perdre ou gagner. Un engrenage savamment ficelé. Ce qui explique donc pourquoi il n'est pas commun de te voir aussi souvent ici ces derniers temps. Mine espiègle et curiosité qui n'est pas feinte, Maia se mêle de ce qui ne la regarde pas, c'est plus fort qu'elle, l'âme intrépide depuis qu'elle est la favorite du propriétaire. Se sentir intouchable fait pousser des ailes, elle qui n'a jamais pu décoller. Rabaissée et humiliée pendant des années. Enfance bercée par l'amour qu'elle n'a jamais pu recevoir.
Maia cherche de l'amour partout où elle va. Elle cherche des bras puissants, des regards envoûtants, elle cherche l'attraction pour combler le vide dans son coeur. Néant sidéral et douloureux. Sourire insolent sur ses lèvres elle pose ses doigts fins contre la chemise sombre d'Alton, appréciant la douceur du tissu sous ses doigts, hors de prix. Respirant le luxe. C'est lui. La grande fortune de Grimwood. Si tu étais venu pour moi ça ferait longtemps que tu m'aurais baisé dans ma loge. On sait tous les deux que tu n'es pas là pour ça. Je m'affirme, mais je suis aussi lucide. Flatter son égo ne détournera pas l'engrenage de son esprit. Toujours trop vif. Beaucoup trop pour le rôle qu'elle occupe ici. Un genou à terre et des doigts qui s'enroulent autour de sa cheville, la brune baisse son visage pour le regarder, parer son pied de cette chaussure. Dommage qu'il n'ai rien d'un prince. Mais l'image est plaisante le temps d'un instant, l'escarpin enfilant parfaitement son pied. Je suis attendue. elle confirme d'un léger signe de tête. Posant sa main contre son épaule solide alors qu'il tient toujours sa chaussure entre ses mains. Mon parfum t'enivres, et pourtant, tu n'acceptes jamais que je vienne te remercier comme il se doit. Remercier. Un mot qu'elle a appris ici Maia. Un mot qu'elle a apprit à tresser, à ficeler, à exprimer et ça se fait souvent à genoux. Devant. Derrière. Peu importe. C'est comme ça que ça se passe. Comme ça qu'elle se donne Maia. Ses doigts qu'elle fait glisser de son épaule jusqu'à son menton, visage carré qu'elle frôle du bout de ses doigts, se perdant dans ses pensées diluviennes, esprit vagabondant d'un côté à l'autre. Elle est attendue, désirée, adulée peut être, mais jamais aimée comme elle le voudrait, enfermée dans sa propre malédiction, le néant de son existence.

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le voir errer ici, si souvent. maia n'a aucune idée de ce qu'il se passe dans les coulisses les plus sombres du jolly taps. au final, elle n'est qu'une novice. une petite étoile brillante, errant dans ces eaux troubles depuis si peu de temps. alton ? c'est l'expérience. la connaissance. la ruse aussi. comme ce sourire qui s'étire sur ses lèvres. qu'est-ce que le commun dans notre monde. dois-je m'inquiéter que tu épies mes faits et gestes ? la vedette est toujours la femme qu'il faut craindre ici. enfin, la première femme qu'il faut craindre est en réalité la maquerelle mais alton s'est déjà brûlé des milliers de fois contre sa peau incandescente. il est marqué au fer rouge par le danger qu'elle représente et éparpille tout autour de son aura majestueux. c'est un autre sujet. son secret.
ce doigt qui tente de percer à jour une carapace qui a des années de construction. alton garde ce sourire qui se veut léger, crayonné sur ses lippes. sourire énigmatique. lucide et certainement un peu vulgaire. suis-je vraiment du genre à "baiser dans une loge" à tes yeux ? alton estime qu'il a beaucoup plus de tact, de charisme et de classe que ça. il s'estime peut-être trop. une image bien ficelée qu'il renvoie, une image travaillée pour que les apparences ne s'écrasent jamais.
le roi pose un genou à terre pour enfiler cette chaussure au pied de la presque princesse. princesse de ses lieux. princesse des nuits obscures, rien de plus. la chaussure glisse sans aucune difficulté. un pied qu'il repose par la suite pour passer la seconde chaussure puisqu'elle est attendue. ailleurs. la panthère redresse son regard vers elle. ses billes sombres l'incombent et l'englobent pour saisir ses mots. maia, maia, maia. me remercier à la mode des jolly ne m'intéressent pas. le sexe ? la prostitution ? alton pourrait se laisser bercer par tous ces vices et ces excès, ce n'est pourtant pas ce qui anime le roi. et tu le sais. le jour où j'aurai besoin que tu me remercies, tu seras la première au courant. fin sourire alors qu'il se délie de ses doigts fins et tentateurs pour lui enfiler cette nouvelle chaussure lui faisant gagner beaucoup trop de centimètres. quand alton se redresse sur ses deux pieds, il se rend compte de cette hauteur, prise. de ce semblant de pouvoir qu'elle tente de capturer à coup de quelques centimètres. jolie maia. tu pourrais être ma fille. qu'il murmure cette fois, sa grande main se déposant sur sa joue si frêle. si fragile. la vie ne tient qu'à un fil. c'est vrai. alton en a conscience. il a eu le temps de le voir, de s'en apercevoir. et la vedette du jolly taps joue avec les limites, des limites encore bien floues.

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Un homme sûre de lui. Dans chacun de ses gestes. Chacun de ses pas. Et la brune sourit légèrement.Je ferais mal mon travail si je ne remarquais pas certaines habitudes des clients qui entrent ici. Un simple constat. Elle trouve qu'il est plus présent ces derniers temps. Mais Maia ne le connaît pas beaucoup, du moins, elle ne connaît que ce qu'il veut bien montrer. Elle penche la tête sur le côté pour observer cet homme qui en impose, tant par sa stature que son statut, le jaugeant du regard, sans savoir vraiment s'il est ce genre d'homme là. Une part d'elle voudrait dire que oui, que tous les hommes sont pareils, que rien ne la surprendrait vraiment. Une autre part pense qu'il est trop bien pour ça. Quelque chose dans son aura ou dans sa façon de s'imposer. Je ne sais pas quel est ton genre mais j'ai du mal à t'imaginer en missionnaire. Provocante. Façonnée par le propriétaire du Jolly Taps. Maia se cache derrière cette assurance, pour ne plus être cette jeune femme frêle, effrayée. Cette femme recrachée par la vie à peine née et déjà engloutie par une haine terrible à son égard. Une pied aprés l'autre qu'il chausse et la brune se laisse faire, devenant poupée entre ses doigts, mais ça n'a rien de dégradant cette fois. Peu d'hommes la traite comme ça. J'espère bien que tu penseras à moi sinon je serais vraiment vexée. aucune femmes ici ne peut se vanter d'avoir déjà été touché par le roi. Aucune à sa connaissance en tout cas. Je sais aussi que rien n'est jamais gratuit alors qu'est-ce que tu attends de moi ? sa curiosité se place bien cette fois. Ni à côté. Ni démesuré. ça la concerne elle. Il se redresse et la brune ne paraît plus si petite devant lui maintenant qu'elle est perchée sur des escarpins hauts. Au début, elle avait peur de se casser les chevilles. Ses jambes étaient tremblantes. Sa démarche n'était pas assurée. C'est une des plus anciennes Jolly qui lui a tout appris, jusqu'à ce que ses talons deviennent une seconde peau. La main d'Alton englobe sa joue, une partie de son visage, et le regard de Maia se fissure un instant. Si j'avais été ta fille je ne me serais jamais retrouvée ici. Un aveu à peine soufflé. Juste murmuré. L'âme paternel n'a jamais été vraiment connu pour elle. Le sien ne lui aura amené que douleur et haine. Je ne peux pas en dire autant de toi, mon paternel ne te ressembles pas. Si Maia était née dans la bonne famille, peut être qu'elle aurait été une Moretti, peut être qu'elle n'aurait jamais manqué de rien et aurait connu la chaleur d'un foyer. Mais ce n'est pas arrivé, et elle a appris à ne plus refaire le monde. Ce n'est pas pour qu'il vienne entrouvrir des failles chez elle.

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léger haussement de sourcils devant sa remarque soufflée. je ne pensais pas que ton travail englober tout ça. légère pique. alton sait très bien en quoi consiste le boulot de maia. si ça peut réellement être considéré comme un boulot. silhouette qui se dénude, corps qui est utilisé, esprit effacé. ce n'est sûrement pas une activité qu'on souhaiterait pour un de ses proches. sauf que la petite brune en a décidé autrement. elle a finalement choisi d'être ici et d'usurper la vedette pour revêtir son costume. elle a décidé d'avoir ce rôle finalement.
un rire qui s'échappe de ses lèvres souvent trop pincées. peut-être vaut-il mieux pas que tu essaies de m'imaginer dans n'importe quelle position, tu ne crois pas ? alton n'a sûrement pas l'âge pour se faire courtiser par une femme de cette trempe. son physique est attirant, assurer le contraire serait un pur mensonge. la poupée blonde est surtout une poupée. une jeune femme. une presque enfant à ses yeux. toi, vexée ? alors que tu peux avoir ce que tu veux entre ces murs ? petite taquinerie. le brun a largement connaissance des penchants du maître des lieux. la vedette est toujours chasse gardée. toujours sa propriété. ce n'est pas pour rien qu'alton l'a glissé entre ses doigts. pour le moment tu peux être sereine, je n'attends rien de toi. quand ça sera le cas, je saurais exactement où te trouver. personne ne peut vraiment s'échapper de grimwood, c'est une évidence. mais une jolly ? elle est résignée à s'effacer entre les murs rouges, le tout en crayonnant une terrible sourire sur ses lèvres.
alton se redresse de toute sa hauteur et calme les ardeurs de la poupée brune. ils n'ont rien en commun et maia n'a vraiment pas besoin d'être une jolly à ses côtés. il n'attend pas d'elle qu'elle se foute à genoux. comme il le souligne, elle pourrait être sa fille. les mots de la brune ont un certain impact qui ne se lie pourtant pas sur ce masque qu'il affiche sans cesse quand il est en présence de personnes dont il n'a pas confiance. maia a un père, quelque part. maia pourrait être une de ses filles. alton a tendance à apprécier le pouvoir. un peu trop. mais de là à glisser une de ses filles dans ces lieux ? non. il a des vices mais peut-être pas à ce point. en effet. affirmation qu'il aurait pu garder pour lui mais que l'homme est incapable de retenir. le désespoir s'affiche sur les traits de la vedette. elle est touchée. des histoires. et les histoires ? il en raffole. ça veut dire qu'il est sûrement très laid déjà s'il ne me ressemble pas. léger souffle, ses doigts qui glissent sous le menton de la vedette pour redresser son regard. je suis certain que tu diras non, mais si tu as envie de parler de lui... je t'écouterai. il avance ses pions, à sa façon. comme toujours.

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Maia bat des cils dans un sourire enjôleur, le rôle de vedette lui colle à la peau, entre ses murs elle ne peut pas être elle-même. Tu serais surpris de savoir tout ce qu'englobe mon travail, je n'ai pas le temps de m'ennuyer . Elle épie dans l'ombre, quand le propriétaire des lieux le lui demande, Maia a fini par apprendre à être observatrice mais pas suffisamment pour déceler des informations importantes, des secrets intrigants, ça viendra peut être avec le temps. Un léger sourire se dessine sur ses lèvres quand elle l'entend rire, il est rare de pouvoir lui décrocher cette expression. J'ai une imagination débordante pourtant.le ton n'est plus aussi envoutant, relevant davantage de la plaisanterie. Maia se sent soudainement plus légère, mais ça ne dure pas. Elle se rappelle rapidement qui elle est ici. La place qu'elle occupe, et ce qu'on attend d'elle. Ses lèvres retrouvent se sourire figé, marque de fabrique des poupées du Jolly Taps. Tu l'as dit, j'ai de l'égo. Elle la paix, pour l'instant. Maia ne se fait pas à son ton taquin et ses airs doux, Alton n'a rien de tendre. Il est aussi redoutable que les brutes épaisses qui passent souvent la porte du cabaret, à la différence qu'il sait camoufler ses intentions. Se glissant là où on l'attend le moins. Il est imprévisible, ça le rend dangereux. Maia n 'est pas assez sur ses gardes, mais elle est lucide. Elle ne peut se fier à personne ici, ni à lui, ni à tous ces hommes de différents gangs qui passent la porte. Et pourtant, la faille est là. Creusée. Enfouie en elle et remontant à la surface.
Gamine perdue qui a toujours cherché l'attention de son père. Qui l'a réclamé. N'a jamais rien eu d'autre que la haine inconditionnelle, terrible, née meurtrière quand elle aurait tant aimé connaître sa mère. La plaisanterie pourrait la faire ire, si la blessure n'est pas aussi douloureuse. Aussi ancrée. Présente. Il relève son visage de ses doigts et elle n'a plus rien de sensuelle à cet instant. Gosse cassée. Gamine déboussolée. Client désespéré qui n'obtiendra peut être jamais son moment. Elle devra des explications au Lord. Pourquoi tu t'y intéresserais ? Sa voix devrait être empreinte de méfiance, il n'y a que de la curiosité, peut être autre chose. Un crève coeur d'attention. Un soupçon d'éveil. Une sensation qu'elle peut entrevoir du bout de ses doigts. C'est éphémère. C'est surtout un mirage qu'il lui laisse miroiter. Oasis auquel elle s'accroche quand même. Il n'a jamais voulu de moi, j'ai tué ma mère quand elle m'a mis au monde. mais Maia l'a aimé elle. Elle continue d'aimer cet homme qui n'a pourtant jamais voulu d'elle. Elle refuse de laisser la haine pour lui la gagner. Elle s'accroche à cet amour de sang. A sens unique. Une attention qu'elle n'obtiendra jamais. Il n'a jamais essayé de la contacter toutes ces années, elle ne sait même pas ce qu'il est devenu. Si parfois il pense à elle, à sa fille, et puis elle se rappelle qu'elle ne doit pas y penser. La réponse serait trop douloureuse.

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peu de choses peuvent me surprendre. conclusion peut être hâtive mais la panthère est rarement prise au dépourvue. l'homme en a vu des choses, expérimenter aussi. il sait très bien à quoi sert la vedette. pas seulement à rameuter ces hommes et ces femmes. pas seulement à aligner des billets pour la caisse. c'est une figure qui fouine et ramène toutes les informations à son patron. qui est souvent bien plus qu'un patron. la vedette sait toujours tout ce qui se passe chez les jolly, elle rapporte les faits et méfaits. ce n'est pas pour rien qu'alton a misé sur elle, s'imposant ainsi une dette de vie, une dette de jeu.
pourtant la vedette est en train de rater son rôle, rater son rendez-vous. l'homme à la peau ébène la retient entre ses griffes, creusant la surface. il est persuadé qu'il s'y cache quelque chose encore, là dessous. brise s'écrasant au fond des rétines de la poupée l'invitant à en demander plus encore. question sans réponse, une porte qu'il ouvre en grand lui laissant le choix d'y entrer ou de la contourner. un choix qu'il lui fait croire qu'elle détient entre ses doigts et pourtant la panthère a déjà refermé son piège tout autour d'elle. parce que je suis plus qu'un monstre. évidemment. sous ses airs de roi, alton a aussi un coeur. un coeur de père. pas toujours le meilleur. rarement celui qu'on désirait et pourtant ses enfants sont précieux à ses yeux. monstre la plupart du temps. la soif de pouvoir aveuglant les priorités qu'il aurait dû avoir. comme maintenant quand il tente d'écraser la carapace et la façade de la vedette. regard coincé sur ses prunelles bancales. les mots qui tonnent, faisant échos à ses propres peurs. sa femme qu'il a failli perdre, cette grossesse qu'il refusait mais qu'elle était déterminée à mener à bien. premier pas vers les vices, premiers pas vers l'adultère. tu penses que tu l'as tué ? ou c'est ton géniteur qui disait ça ? sourcil se haussant devant les faits. l'horreur des mots. culpabilité adossée sur ses épaules. la dieu de la culpabilité est souvent là, traînant des chaînes autour des êtres humains. alton connait très bien ce démon qui accroche ses griffes sur n'importe quelle épiderme. le mot père qui s'est évaporé du vocabulaire de la panthère. un père aime ses enfants, sans condition. on peut reprocher beaucoup de choses au roi, mais pas de ne pas aimer ses enfants. ambiance rouge se transformant en quelque chose de plus doux mais aussi plus cruel.

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Plus qu'un monstre. Maia voudrait le croire. Mais il fait partit des monstres de cette ville, peut être que d'autres émotions sont enfouies, ailleurs, et qu'il n'est pas aussi sanguinaire que certain de ses semblables, mais Alton est une panthère, il se glisse là où on ne l'attend pas, s'insinue dans les esprits et joue ses pions avec vices, avec discrétion pour masquer ses véritables intentions. Ce n'est qu'une façon de l'amadouer, lui faire croire qu'elle a de l'importance et qu'il s'intéresse vraiment à son histoire, mais elle sait qu'il pourrait s'en servir contre elle. Plus tard. Quand le moment sera venu. Et pourtant, la poupée est tentée de parler, sa fragilité mise à nue par un seul mot prononcé, celui d'un père. Son talon d'Achille, la plus grande blessure de sa vie. Père qui n'a jamais voulu d'elle. Enviant presque les enfants d'Alton pour cette famille qu'elle n'a jamais eu l'occasion de vivre. C'est un fait, je l'ai tué, ma naissance a été trop difficile à encaisser. Voix tremblante, venin qui empoisonne son esprit. Et il n'a cessé de me le rappeler à chaque instant de ma vie. Dans les photos d'elle qui n'ornait jamais les murs parce qu'elle lui rappelait trop sa mère. Dans chacun de ses souffles qui le mettait hors de lui. Pourquoi elle respirait et pas elle ? Pourquoi était-elle vivante et pas elle ?
Quelques pas pour reculer, soustraite son visage à ses mains ébènes, consciente que ses fêlures sont mises à nues, ne souhaitant s'aventurer davantage sur ce terrain-là. Et pourtant, l'histoire est au bout de ses lèvres, le passé se mêle dangereusement au prés et lui rappelle sournoisement qu'il est là. Qu'il sera toujours là. Pour la capturer entre ses griffes. Si tu es venu parler affaire avec le propriétaire il est occupé ce soir. Une autre gosse tête de la ville, des affaires à régler, il ne lui en a pas dit plus sur le sujet, mais Maia laisse traîner ses oreilles partout, elle lui soutirera quelques confession sur l'oreiller, seuls moments où il baisse parfois sa garde.
Piégée.
Alors qu'elle aurait pu s'échapper.
Des mauvais choix, encore, Catalina ayant pourtant mis le nécessaire en place pour qu'elle puisse fuir. Mais Maia est restée, personne ne l'attend nulle part, sa vie est ici, qu'aurait-elle été fait hors du Jolly ? Ici, elle est aimée, adulée, regardée, dehors, elle ne serait qu'une fille perdu de plus, qu'une victime à ajouter à une liste. Tu as le temps de perdre ton temps avec moi ? elle souffle finalement, retrouvant son espièglerie, l'image de Jolly remis en place, et une cigarette qu'elle sort de son sac à main, rituel avant de rejoindre un client, il lui faut au moins ça pour survivre à une soirée de plus.

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mots ancrés dans un esprit peut-être trop étriqué. ou manipulé pour qu'il ne puisse pas s'ouvrir au monde. alton saisit que ce bout de femme n'a pas eu beaucoup de chance dans la vie. il n'y a pas contribué. elle imagine que oui, dans un fantasme un peu trop sombre et vicieux. la panthère l'a pourtant glissé entre les griffes du propriétaire du jolly taps, homme redoutable. il l'a poussé entre ses mains, sans même penser à l'être humain derrière les jolis sourires. donc un petit bambin de quelques secondes est capable de tuer... je ne pensais pas devoir me méfier de ces petites têtes aussi, tu me rajoutes des ennemis maia. mots lourds de sens. il est évident que le roi ne viendra jamais s'armer contre un gamin mais si la vedette souhaite garder son esprit sous cette forme de tutelle ? très bien. la poupée brune peut bien faire ce qu'elle désire de son esprit.
ses mains dont elle se sépare, l'homme les laisse retomber le long de son corps pour lui laisser de l'espace. un morceau d'histoire qu'il a obtenu sans trop forcer, il se doute que de nombreuses occasions seront de nouveau entre ses griffes pour obtenir le reste de l'histoire. ah oui ? hm... dommage. comment je vais bien pouvoir m'occuper s'il n'est pas disponible. voix écrasée, un presque sourire sur ses lèvres. alton ne viendra pas révéler les vraies raisons de sa présence ici. hors de question. mais il veut bien jouer avec les mots et l'ambiance. j'ai toujours le temps pour ma vedette préférée. qu'il souligne en levant sa main pour récupérer le morceau de nicotine glissé entre ses lèvres. sauf quand tu sens la nicotine. ça m'étonnerait qu'un de tes clients adorent ça. à moins que tu essaies de tous les dégoûter ? une stratégie comme une autre. le brun qui se montre paternel en arrachant le morceau de mort qu'elle a glissé entre ses lippes. le roi déteste déjà quand ses héritiers s'en approchent, il est possible qu'il protège sa vedette quelque part. c'est un morceau de sa propre vedette. mais j'imagine que toi, tu n'as pas le temps pour moi... l'argent n'attend pas. il est bien placé pour le savoir. fortune numéro une ou quasiment, de grimwood. alton moretti dirige une entreprise florissante cachant des paris et des arnaques s'accrochant autour des âmes les plus faibles. quelque chose de bien ficelé qu'il ne compte pas encore léguer à un quelconque héritier. encore capable de se tenir debout, encore capable de diriger et prendre les bonnes décisions.

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ft @Alton Moretti , tw:  lieu de prostitution, chantage

Qu'est-ce qu'il essaie de faire ? La dédouaner ? Maia penche légèrement son visage sur le côté pour l'observer, elle ne sait quoi en penser, elle porte cette culpabilité en elle depuis si longtemps qu'elle a du mal à s'en défaire. Le Lord n'est pas là ce soir et elle le lui signifie, imaginant qu'il est probablement ici pour lui parler. En réalité, elle ne sait pas tellement les affaires qu'il vient mener ici, elle le voit souvent, mais personne ne l'approche vraiment ou ne lui pose de question. Qu'il se soit présenté ce soir dans sa loge n'est sans doute pas un hasard, la panthère ne laisse jamais rien aux aléas, bien au contraire. Tout est calculé, maîtrisé, bien qu'il semble là de façon pacifique ce soir. En profitant du spectacle j'imagine ? Tu en avais assez de l'ambiance du casino ? ambiance luxueuse, des lumières éblouissantes de tous les côtés, lieu qui éveille ses sens à chaque fois qu'elle s'y rend, ce qui n'arrive pas si souvent. Certaines Jolly sont appelées pour les soirées importantes, pour attirer les clients et leur faire dépenser leur argent. Des soirées auxquelles elle participe généralement.
Il a toujours du temps pour elle, ça ravie son égo. Il retire la cigarette qu'elle a entre ses lèvres et la brune arque un sourcil, regardant le bâton de nicotine s'éloigner. Habituellement ils ne se préoccupent pas beaucoup du goût de mes lèvres tu sais, elles sont plus souvent autour de leurs forces que sur leurs bouches. un léger haussement d'épaule alors qu'elle replace une longue mèche brune derrière son oreille.
Bâton de nicotine qu'elle ne récupèrera pas entre ses doigts, elle devra attendre qu'il s'en aille pour intoxiquer ses poumons. Elle accepte, geste presque trop tendre pour l'homme qu'il est, mais elle ne se fait pas d'illusion, elle n'est rien, juste la vedette des lieux à qui ont donne de l'importance de temps en temps. Pourtant, elle se plaît presque à croire que c'est sa façon de la protéger, une part d'elle veut y croire en tout cas, pour combler le manque dans son palpitant. J'ai toujours du temps pour toi mon roi. sourire malicieux sur ses lèvres. Couronne dorée qu'il ne porte pas mais qui semble toujours au dessus de sa tête. Je t'offre un verre ? Son prochain client peut attendre, les grosses têtes passent avant le reste. Et il n'est pas rare d'en croiser par ici, hormis les Stormriders, beaucoup d'organisation viennent se perdre dans les vices du Jolly Taps. Elle enfile un peignoir en soie rouge par dessus son body en dentelle et ouvre la porte de sa loge. Allez viens j'ai encore envie de passer du temps avec toi. puisqu'elle ne peut pas le remercier à sa façon, autant obtenir un peu de son temps.

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la douleur est aussi fugace qu'un éclair. aussi fugace qu'une goutte d'eau dans le plus asséché des déserts. pourtant, cette douleur traverses les iris de la vedette sans qu'elle ne se laisse envahir. le roi imagine là des années à s'enfermer parmi ses propres démons, parmi les mots répétés encore et encore pour faire croire à une fausse vérité. il ne se battra pas pour lui faire entendre raison. peut-être qu'elle-même préfère se sentir coupable que s'autoriser à vivre autre chose. ça l'arrange, alton. oui. ça l'arrange qu'elle se sente coupable et qu'elle continue de jouer un rôle des plus vicieux dans ces lieux. un pion bien placé sur lequel il n'a pas envie de souffler. l'homme de l'aidera pas à sortir la tête de l'eau, ça serait mettre un avantage considérable dans cette partie interminable. l'ambiance du casino sera toujours l'ambiance que je préfère. et pour une fois ce n'est ni un mensonge, ni une vérité déguisée en quelque chose d'autre. alton se sent chez lui quand il traverse ces longs tapis rouge tout en s'exultant parmi les cris du coeurs. désespoir et euphorie s'y mêlent bien souvent.
il se doute bien que ses jolies lèvres ne sont pas souvent utilisées pour parler ou pour donner de tendres baisers. les rôles ici n'ont que peu de saveurs et s'installent dans une ambiance beaucoup trop vicieuse pour être toujours approuvée. maia baigne là dedans et s'y complet. qui serait-il pour tenter de lui ouvrir les yeux ? qu'un fou parmi les autres.
mais ce soir, elle se permet des phrases, des mots, des compliments. la panthère se laisse charmer par la nécessité de passer un moment avec elle. la panthère noire range ses griffes et hoche la tête. offre moi un verre. j'aime à penser que tu as plutôt l'habitude qu'on t'offre un verre. alton se complet dans cette direction. être l'exception. ne pas vivre la même chose que monsieur tout le monde. c'est le genre de vie qu'il a décidé de mener, très tôt. trop tôt. puis comment refuser si tu as envie de passer du temps avec moi. je te suis, vedette du jolly taps. mots soulignés, surlignés et foutus devant ses yeux. alton s'échappe de cette loge où le parfum tente encore de cacher bien des odeurs et s'éloigne dans les couloirs en compagnie de la brune. ils croisent évidemment des jolly qui plissent les yeux et essaient de comprendre. le roi est rarement vu dans ces lieux. ou quand c'est le cas, ce n'est sûrement pas pour traîner et batifoler avec des jolly. il préfère la doyenne des lieux, la maquerelle. celle qui fait battre son coeur sur un autre tempo qu'il a encore du mal à contrôler et déchiffrer.

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Douleur qui enroule son myocarde, qui se dessine sur ses traits pâles. Douleur qu'elle ne peut cacher, dissimuler, le paternel sera toujours enfouie au fond de son coeur. Elle balaie la douleur d'un léger sourire sur son visage, elle comprend pourquoi il aime cet endroit. Le casino est un endroit chaleureux, luxueux, donne l'impression que tout est possible. Un roi préfèrera toujours son royaume. léger souffle qui percute sa peau et les iris bleus qui se glissent dans les yeux sombres d'Alton. Mais même le roi aime sortir de son château de temps en temps. laissant sa cour derrière lui pour venir se glisser à pas feutré dans l'antre des vices. L'ambiance est différente, plus vicieuse, pernicieuse, les envies et les désirs s'installent quitte à y laisser des traces. Parfois, le sang explose sur les murs, parfois, ce sont les fluides corporels qui se répandent dans les pièces, la demi-mesure n'existe plus quand la nuit tombe et que le Jolly devient l'antre des désirs sans limites qui viennent parfois entachés les peaux et les âmes. Les pensées de Maia s'égare un instant vers Sasha et ses addictions, Biel et son regard cassé, ses compagnons d'armes qui ne rêvent que de s'échapper quand Maia elle n'aspire qu'à y rester kidnapper. Les pans de son âme se sont fissurés il y'a trop longtemps pour pouvoir les réparer.
L'égo flatté et les compliments qui se glissent entre eux, petit sourire sur ses lèvres quand elle prend sa main dans la sienne pour qu'il la suive hors de cette loge. C'est vrai, ce n'est pas moi qui offre des verres habituellement, mais pour toi, je peux faire une exception. Elle bat des cils, virevoltent autour de la panthère ce soir, espérant le faire flancher quelques instants face au charme qu'elle exerce. Tu accapares toute mon attention ce soir. Petite gamine qui se sent bien trop délaissée, qui cherche à être regardée. Sa main qu'elle lâche dans les couloirs pour ne pas attirer de trop les regards, l'entraînant jusqu'au comptoir du bar en saluant au passage quelques Jolly qui les regarde avec étonnement. Rumeurs étranges qui ne tarderont pas à faire le tour des lieux, friands de drames et de ragots, pour vivre autre chose que les clients et le chaos. Qu'est-ce que tu veux boire ? Je réalise que je ne connais rien de tes goûts. Il faut remédier à ça. Elle veut en savoir plus sur le roi du casino, celui qui se balade avec la tête si droite qu'il n'a pas besoin de couronne pour avoir l'air imposant. Solide. Elle se hisse sur un tabouret, penchant son visage sur le côté pour l'observer s'installer à son tour, privilège de partager ce moment avec lui, peu de Jolly peuvent se vanter d'avoir pu le faire. Maia se sent presque puissante, grâce à Alton ce soir.

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grand homme s'imposant face à la fine silhouette de la vedette. la panthère noire la noie de son ombre et son aura jusqu'à ces tabourets qui les accueillent. il se hisse sans difficulté sur l'un deux en plongeant ses iris sur ses traits façonnés pour plaire. quel compliment... sourire en coin. la panthère noire n'est pas dupe. il attire son regard parce qu'elle ne compte pas regarder ailleurs. alton est un roi, un client fortuné. il pourrait l'être s'il s'autorisait à plus de choses. pourtant ces plaisirs de chaires ne l'intéressent pas. peut-être qu'il n'a plus l'âge pour ça. peut-être que son myocarde appartient déjà à quelqu'un. à quelques unes. peu importe. sers moi un rhum. qu'il propose simplement alors que le verre arrive. prends en un aussi. proposition audacieuse. mais les verres sont finalement là. ses doigts ébènes enroulés autour du cristal froid. alton n'était pas venu pour boire un verre en compagnie de la vedette du jolly taps. sûrement pas. il était venu pour prendre du temps avec celle qui dirige les lieux en secret. celle qui en connait les secrets, les ficelles. celle qui gèrent ces femmes et ces hommes enfermés entre ces murs à défaut de pouvoir s'enfuir... je t'écoute maia. tu dois bien avoir des choses à me raconter. qu'il murmure, simplement. regard sombre dans le sien. j'espère que tu ne m'offres pas un verre en envisageant que je deviendrai un homme facile. légère supposition pour enclencher un morceau d'humour. l'homme n'attend rien de cette interaction.
il sait très bien que la vedette est chasse gardée. l'homme qui règne ici ne rigole pas avec ces choses là. gamine bouclée. gamine bloquée. prison dorée dans laquelle il ne s'immiscera pas.
comme toutes ces personnes enfermées ici. ça fait longtemps qu'alton ferme les yeux sur le bien. parce que la bienveillance ne ramène aucun billet. l'argent au coeur des histoires, alton est prêt à fermer les yeux sur ces âmes en peine pour s'occuper de ses propres affaires. en contre-partie, il évite de passer trop de temps entre ces murs. il ne cautionne pas. sûrement parce qu'il est père de famille. il ne peut pas cautionner en étant père de plusieurs jeunes femmes. il mourrait de les savoir enfermées dans un lieu aussi terrible et sombre que le jolly taps. mais ses mains n'en restent pas moins liées, incapable de faire quoique ce soit pour les autres. tant que sa famille est en sécurité, alton laisse faire. librement. largement. ça se passe bien ici ? j'ai vu que tu avais fait des progrès sur scène. tu es à l'aise maintenant. dans son élément. il l'a poussé dans ces vices, dans cette luxure. est-ce qu'il devrait se sentir coupable ?

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Compliment soufflé du bout de ses lèvres, regard bleu qui gravite sur la peau sombre du roi. Maia ne détourne ni ses iris, ni son sourire, attention dirigée uniquement sur Alton ce soir, acceptant de passer du temps en sa compagnie plutôt qu'avec d'autres clients. Maia passe derrière le bar pour lui servir un verre de rhum, choisissant la meilleure bouteille, celle réservée généralement aux clients les plus fortunés. bouteille qu'elle reconnaît aisément, faîte de cristal, faisant couler le liquide ambrer dans un verre, puis un deuxième. Acceptant de boire à ses côtés. Est-ce qu'elle a des choses à raconter ? A souffler ? Toujours. maia a les oreilles partout. les yeux qui traînent, et les langues se délient quand le plaisir asservit certain de ses clients. Toutes informations est bonne à prendre, et à détenir dans cette ville. Figure toi que j'ai entendu des rumeurs... elle murmure, en buvant une gorgée de rhum. Alcool délicieux roulant sur sa langue, extra qu'elle s'autorise rarement quand elle travaille, mais elle peut faire une exception ce soir. J'ai entendu dire que des agents du MI5 se baladait en ville ces derniers temps. elle se demande si c'est vrai. Si les rumeurs sont réelles. Les agents spéciaux ont décidé de venir mettre le nez dans les affaires de Grimwood apparemment. elle s'approche lentement, glissant ses doigts fins contre le bras d'Alton, sourire angélique sur ses lèvres. Je ne pense pas que tu puisses un jour devenir un homme facile Alton. yeux qui se glissent dans les siens. Dommage pour moi. elle minaude. S'amuse. Sait qu'il ne sera jamais homme à céder, mais Alton a cette aura rassurante. apaisante. Figure paternelle qu'elle n'a jamais eu l'occasion de connaître elle. Si le sien avait été comme Alton ? Elle n'aurait probablement jamais passé la porte du Jolly Taps, ni même mis un seul pied à Grimwood.
La blonde penche son visage sur le côté en l'observant, faisant légèrement tournoyer le liquide ambré dans son verre. Comme tu peux le constater tout va pour le mieux. un demi mensonge. Maia se complaît dans cet élément, celui dans lequel on la regarde. L'observe. Celui dans lequel elle se sent adulée. Ce besoin d'être constamment regardé pour se sentir exister. Séquelle d'une enfance malheureuse. Séquelle d'un père humiliant qui lui aura mis plusieurs coups au coeur. Je suis à l'aise oui, il paraît que la danse est devenue une seconde nature pour moi. Elle repose son verre contre le comptoir, au fond, ce n'est pas l'alcool qui l'intérèsse ce soir, mais plutôt la panthère noire. Si tu acceptais un show privé tu pourrais le constater par toi même. poupée conçue pour séduire. maia est parfois en roue libre, agissant davantage pour elle-même que pour le jolly taps. Maia se laisse guider par ses instincts la plupart du temps, ses envies aussi, elle oublie parfois qu'elle ne s'appartient pas, que son âme est vendue depuis longtemps.