enfant de luxure tout ce qu'elle touche brûle (biel)

enfant de luxure tout ce qu'elle touche brûle

ft   @Biel Rodriguez

L'ignorance. Perturbante. Fracassante. Regards qui ne se croisent plus malgré ses tentatives pour capturer son attention. Biel l'ignore depuis quelques jours. Coeur qui s'arrache. Qui dégringole à chaque minutes qui passent. Ses amis sont tout ce qu'elle a. Tout ce qu'il lui reste. Un bout d'elle-même. Maia a tenté de l'approcher, lui parler, il est resté évasif comme si elle était une étrangère. Qu'est-ce qu'il se passe ? Question qui tourne en boucle dans sa tête et qu'elle refuse de laisser au second plan. Son esprit est accaparé par Biel et son indifférence. Maia a fini son numéro depuis longtemps, elle regarde les autres défiler sur scène, un verre à la main. Elle boit. Pour compenser le manque dans son coeur. Elle boit parce que ce soir elle ne sera pas le pantin d'un homme qui paye pour l'avoir.
Elle boit pour oublier que même les personnes les plus proches d'elle sont capables d'oublier son existence. Colère sourde qui raisonne en elle quand Biel monte sur scène quand sa voix raisonne dans le micro. Envoûtante et suave, il attire les foules. Des hommes, des femmes, tous prêt à payer pour une nuit avec lui. Il est convoité, par bon nombre des clients ici, un regard sombre, écorché par la vie, il est de ces flammes que l'on a envie d'approcher au risque de brûler. Et Maia aime se consumer, terriblement. Elle termine son verre, refusant de le laisser continuer comme ça. De rester en retrait en attendant qu'il se décide à lui parler. Elle s'éclipse du bar pour rejoindre les loges, des couloirs qu'elle connaît par coeur, déambulant jusqu'à trouver la porte qui l'intéresse. Elle entre dans la loge de Biel, se hisse sur le meuble pour s'installer dessus et attend. Maia n'a pas quitté ses escarpins ni sa robe rouge de la soirée, elle veut des explications. Décidée à ne pas bouger d'ici tant qu'elle n'aura pas obtenu un regard, un mot, une attention. Gamine en manque d'amour. Gamine cassée depuis trop longtemps. Les fêlures ne se soignent jamais, elles sont là sans cicatrisation possible, ne laissant derrière elle qu'un vide immense qui ne se comble jamais.
Maia attend. Avec presque trop de patience. Sentant en réalité l'implosion grimper en elle et menacer d'exploser. Elle entend ses pas. Elle aperçoit son visage quand il ouvre la porte. Sa prestation est terminée, elle sait que la prochaine ne va pas tarder à commencer. Celle où il se fait payer bien plus que pour les concerts qu'il donne sur scène. Celle où il devra réaliser les désirs les plus sombres des clients qui auront payé pour ça. Ils attendront. Le regard clair de la brune se plante dans le sien.Il faut qu'on parle. Elle ne passe pas par quatre chemins. Elle ne veut pas faire semblant d'ignorer ce qu'il se passe. Tu m'ignores. Ce n'est pas une question, plutôt une douloureuse affirmation. Pourquoi ?

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Ft.  @Maia Varnham
TW : Prostitution, traite d'êtres humains.

Cette porte, il l'a poussée des centaines de fois depuis qu'il est arrivé entre ces murs, que son destin a été biaisé par le piège d'un ruby allié d'un cabaret. Une porte qu'un jour il est persuadé de ne plus pousser, trop loin pour que ce soit encore son quotidien. Aigreur qu'il voue à la vedette du spectacle qui attire bien plus l'attention, mise en lumière pour les regards concupiscents des clients. Lui est passé après elle et d'autres, il a laissé son timbre caresser les corps échoués, envouter les êtres d'un sourire aussi faux que l'attirance qu'il pourrait éprouver pour eux. Ce n'est qu'une scène destinée à vendre son corps, à laisser les loups décider qui n'en pourra plus de simplement se pourlécher les lèvres.

Biel déteste sa condition, sa liberté enchaînée pour le plaisir des êtres qui l'achètent pour quelques heures. Et c'est précisément pour cela qu'il en veut à celle dont il croise le regard en pénétrant dans sa loge : Maia. Parce qu'il a su qu'elle aurait pu s'envoler et qu'elle a rejeté cette liberté qu'il souhaite tellement de sa prison dorée. Il s'était fait silencieux, presque mutique avec la sirène depuis, alors qu'il était habituellement si sociable, si charmant. S'il marque une seconde d'arrêt à sa vision envahissante, qu'il sait que c'est une confrontation qu'elle cherche... Il faut qu'on parle. Il ne recule ni ne fuit. Ce n'est qu'un interlude dans sa soirée, que le passage où il se change, prépare son corps, parfait son apparence pour ceux qui aligneront quelques billets pour caresser sa peau et... Hommes ou femmes, il a appris à accepter l'évident chemin à emprunter pour le reste de la nuit. Tu m'ignores. Il laisse son regard dévier sur le miroir qui lui renvoie son image alors qu'il retire le chapeau qu'il porte, le jetant sur la commode, avant de commencer à défaire le haut de ses vêtements.Tu trouves ? qu'il souffle en lui jetant un regard qui ne s'attarde pas. Parfois, dans ses yeux, c'est un peu de ses tourments qu'il retrouve, sans qu'ils soient identiques.

Peut-être bien, et alors ? soupire-t-il finalement en croisant une nouvelle fois le regard de l'égérie des lieux. Deux iris qui crient d'une sourde rancune qu'il a du mal à faire disparaître. Il se moque qu'elle soit présente alors qu'il retire à présent sa chemise, car de ses lèvres elle connaît la saveur, de sa peau elle connaît la douceur. Et pas parce qu'on ne leur aurait pas laissé le choix, mais bien parce qu'ils l'avaient pris. Mais elle a fait son choix. Un incompréhensible pour celui qui voudrait pouvoir retourner dans ce pays à la chaleur familière. L'Angleterre est pluvieuse, désagréable, pour celui souffrant du mal du pays. Je dois me préparer, Maia. qu'il insinue en jetant ostensiblement son regard vers la porte pour l'inviter à la prendre.

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ft   @Biel Rodriguez

L'entre-deux. Le moment où la nuit laisse place à tous les vices. L'instant où il n'est plus question de danser ou chanter pour aligner les foules, mais bel et bien de se donner. Elle aurait pu s'échapper, fuir cette vie pour retrouvait la sienne ou aspirait à un nouveau départ. Maia a refusé. La peur ou bien l'emprise malsaine que le Jolly Taps a sur elle. Personne ne la cherche, elle ne manque à personne Maia, gamine dont personne n'a jamais voulu. Ici elle est quelqu'un. Ici elle est la vedette. Elle a du pouvoir. C'est plus que tout ce qu'elle n'a jamais possédé. Elle croise le regard de Biel à travers le miroir alors qu'il se déleste de son chapeau. Ses iris ont déjà quitté les siennes et Maia se retrouve confronté à lui alors qu'il lui tourne le dos. Comme si elle n'était rien. Amertume brûlante au creux de son palpitant. Et alors ? Ses sourcils se froncent. C'est tout ? Juste ça ? Maia se redresse, retombe sur ses pieds pour quitter la commode sur laquelle elle s'était assise. Décide de prendre toute la place dans cette pièce qui n'est pas la sienne, ne lui appartient pas, peut être qu'elle s'approprie tout ce qu'elle touche.
De l'amertume qu'elle croise dans son regard et qui la foudroie presque. Colère qu'elle a déjà aperçu beaucoup trop de fois dans le regard de son paternel. ça y ressemble beaucoup trop pour que ça puisse la laisser indifférente. Suffocation au creux de sa poitrine qu'elle camoufle. Qu'est-ce que tu as ? Pourquoi tu m'imposes tes silences ? Il retire sa chemise et le regard de la brune s'attarde sur ce corps qu'elle a déjà pu connaître quelques fois.
Biel la congédie, de quelques mots et d'un regard. Il veut la mettre à la porte, elle ? Maia s'approche, glisse ses doigts sous son menton pour l'obliger à la regarder. Tu crois que tu peux me mettre à la porte ? elle penche la tête sur le côté pour l'observer. Je ne vais pas sortir d'ici, et je m'en fiche que des clients t'attendent. Parle moi. Arrête de m'ignorer. Elle ne compte pas mettre fin à cet échange, c'est hors de question. Elle se mord la lèvre, le coeur si lourd dans sa poitrine, laissant presque entrevoir sa fragilité. Tu veux vraiment que je parte ? Tu me traites comme si je n'étais personne. Juste une âme de passage ici. Mais elle fait partit des murs Maia, elle les connaît tous depuis si longtemps maintenant. Elle a vu Biel arriver ici il y'a deux ans, elle a vu la détresse dans son regard, condamné à vivre entre ces murs comme eux tous. Elle est désolée pour lui. Elle a choisi de passer la porte du Jolly Taps quand lui y a été obligé. Mais ils sont là, les uns pour les autres, il n'est pas seul. Il ne sera jamais seul.

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Ft.  @Maia Varnham
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Il l'invite à partir, parce qu'il ne veut pas s'énerver. Parce qu'il préfère laisser l'amertume étouffer sous l'effet du temps. Mais la sirène en a décidé autrement, désireuse de le confronter. Il a ignoré ses questions, préférant ne rien dire d'autres que l'évidence de la proximité du moment où il devrait se rendre disponible pour les client.e.s. Maia se rapproche, vient glisser ses doigts sur le menton du chanteur de sorte qu'il n'ait qu'un choix limité d'endroit où poser ensuite son regard... qui retombe naturellement dans le sien. Tu crois que tu peux me mettre à la porte ? Elle est la vedette, la préférée du propriétaire, et il ne fait aucun doute qu'elle a ce poids capable de lui ouvrir toutes les portes qu'elle souhaite. Au-delà de ça, elle le connaît suffisamment pour savoir qu'il ne lui fera aucun mal, que sa colère passe rarement par d'autres supports que les mots ou les regards. Sans compter qu'il tient à elle, tout comme au cinq autres. Je ne vais pas sortir d'ici, et je m'en fiche que des clients t'attendent. Parle moi. Arrête de m'ignorer.

Il y arrive fort bien pourtant, depuis qu'il en a décidé ainsi. Ne lui accordant qu'une attention limitée, que des regards volages qui ne s'attardent jamais. Il la voit se mordre la lèvre, mettre à nue la première fêlure sur la carapace dissimulant sa fragilité. Tu veux vraiment que je parte ? Tu me traites comme si je n'étais personne. Il n'aime pas blesser les autres, et il n'a pas le souhait de la faire souffrir. Mais Maia ? Personne ? D'aucun serait bien incapable de croire à une telle sornette. Il repousse sa main et se détourne, s'éloignant de quelques pas. Mais tu ne l'es pas. Ils sont tous à tes pieds, Maia ! Comment résister à ça ? qu'il s'agace, laisse la colère percer sous le sarcasme affiché. Il soupire, s'énerve. Elle a choisi autrefois, mais elle pourrait s'envoler comme un oiseau, libre d'aller où elle voudrait.

Il s'approche de la coiffeuse, pose ses paumes sur le bois, s'y appuie, incline son visage, alors que ses muscles se bandent. Il relève brusquement son regard en direction de la jeune femme qui semble briller d'une flamme incandescente capable d'emprisonner le monde dans ses prunelles. Pourquoi t'es pas partie ? Tu pouvais refaire ta vie loin de ce monde... qu'il demande, laissant les mots glisser d'un trop plein contenu. Merde Maia ! Tu pouvais pas juste t'envoler ? Quitter cette vie une fois pour toute ! Il soupire et ses doigts se crispent sur le bois. Tu sais ce que je donnerais pour foutre le camp d'ici ? qu'il gronde, d'un timbre plus bas, le regard fuyant le sien. Il voudrait quitter cette ville, ne pas avoir à s'offrir nuit après nuit, dans l'apparat que l'on demandait en y mettant le prix.

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ft   @Biel Rodriguez

Fêlure exposée face à l'indifférence dont il fait preuve. Le besoin de crever cet abcés qui ne cesse de grandir, elle pensait que ça passerait, mais les jours défilent et son amertume pour elle est toujours aussi tenace. Elle ne comprend pas pourquoi, il y'a quelque chose qu'elle ne saisit pas et qui la dépasse, Maia déteste être submergée, elle déteste être acculée aussi. Elle ne connaît que trop bien ce sentiment désagréable, celui d'être mis au pied du mur sans aucune échappatoire. Il la repousse en se détournant, Maia regarde sa main un instant, depuis quand la repousse t-il maintenant ? Ce n'est pas leur attention que je cherche. C'est la sienne.
La distance qu'il lui impose est insoutenable. L'angoisse est palpable. Elle le regarde s'appuyer contre la coiffeuse et trouve son regard à travers le miroir. Le coeur se décompose.
Elle n'a pas fuit, elle est restée, et c'est ce qui le pousse à la détester. Pourquoi ? Il ne pourra jamais le comprendre. Elle ne veut pas en parler. Sa maison est ici. Sa vie est ici. C'est la seule existence qu'elle ai connu et qui soit valable jusqu'à maintenant. Si elle partait qu'est-ce qu'elle irait faire ? Elle serait une gamine laissée sur le bas côté de la route, à enchaîner des jobs minables pour pouvoir se faire un peu d'argent, au moins ici elle ne manque de rien. Tu ne peux pas comprendre. elle se renferme. Biel la juge, sans même savoir. Sans même chercher à comprendre. Des jours à l'ignorer pour une raison qui lui échappe. Elle sait qu'il rêve de s'enfuir, qu'il donnerait tout ce qu'il a pour retrouver ses papiers, de l'argent et prendre le premier bateau qui part du port pour quitter Grimwood. Maia aurait pu s'échapper, mais les griffes de la nuit sont la seule chose qui l'anime réellement. Qui lui rappelle qu'elle est vivante. Non je ne pouvais pas, et mes raisons ne te concernent pas. Ton qui claque. Regard qui s'enflamme, puis s'adoucit face à sa détresse. Maia s'approche, pose une main contre son dos alors qu'il ne lui fait toujours pas face, dessinant des arabesques imaginaires sur sa peau. Je sais Biel. Je te promets qu'on te sortira de là un jour. On a promis de tous t'aider et on le fera. Elle pose sa tête contre son dos, cherchant ses mots. S'il te plaît, je sais que tu ne comprends pas mon choix, mais je resterais ici toute ma vie, je n'ai pas d'autres alternatives. Il donnerait tout pour s'en aller.
S'échapper.
S'envoler.
Mais ça voudrait dire les laisser derrière lui. Il les abandonnerait ? Maia fait taire cette voix dans sa tête, monstre d'égoïsme qui lui rappelle qu'il a le droit de vouloir partir. Recommencer une nouvelle vie.

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Ft.  @Maia Varnham
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Ce n'est pas leur attention que je cherche.   avait-elle commencé à répondre à sa première remarque, comme si le fait qu'il ne la regarde plus comme avant avait peu à peu terni sa lumière. C'est faux, bien sûr. Maia ne saurait cesser de briller, il n'y a qu'à la voir déambuler sur scène ou tout simplement dans cette pièce pour voir que le monde lui appartient. Il relève les yeux pour croiser son regard à travers le miroir pour oser enfin déverser ce qui lui nécrose le coeur depuis quelques jours. Elle lui répond en se fermant qu'il ne pourrait pas comprendre, que ses raisons ne le concernent pas d'un ton qui claque. C'est vrai, il ne comprend pas, mais il pourrait peut-être... ou pas. Aussi laisse-t-il filer une dernière phrase, celle réexpliquant son désir le plus ardant tout en désertant le regard de Maia.

Mais la sirène s'approche, pose une main sur sa peau, faisant naître des frissons involontaires sous les arabesques qu'elle y trace. Je sais Biel. Je te promets qu'on te sortira de là un jour. On a promis de tous t'aider et on le fera. Ils ont promis. Pourtant il n'a soufflé son dernier plan qu'à Sasha. Pas qu'il n'ait pas confiance en les autres, mais tant qu'il n'a pas l'argent, c'est compliqué de réellement mettre des mots dessus. Et puis, on pourrait les entendre. C'est prendre le risque de se faire avoir avant même qu'il ait économisé assez pour tenter l'aventure. Il en est encore loin, mais... il rêve, Biel. Souvent. Toujours. C'est ce qui fait briller son regard d'espoirs, ce qui le fait tenir.

Il y a eux, bien sûr. Egalement. Sans eux, il ne sait pas ce qu'il serait devenu, et il soupire à la proximité de la vedette, de son visage posé contre son dos. Il se détend. S'il te plaît, je sais que tu ne comprends pas mon choix, mais je resterais ici toute ma vie, je n'ai pas d'autres alternatives. Maia... qu'il soupire à nouveau. Bien sûr que tu en as. Il se retourne pour venir finalement l'envelopper de ses bras, la garder contre lui, embrasser le bout de son nez. Puis ses lèvres glissent jusqu'à son oreille en un murmure qu'il ne veut qu'aucun autre entendre. La Catalogne est belle en cette saison. Les vagues, la mer, la plage, le soleil qui nous effleure chaudement... Il les emmènerait tous dans sa fuite, s'il le pouvait. Mais son plan n'est que pour un espagnol. Parce qu'à moins de récupérer ses papiers pour prendre le large, il n'a pas le choix que de miser sur un départ illégal bien trop onéreux pour son portefeuille troué, ou le soutien d'une ambassade qui prendra tout à ses frais. Sa seule option est la seconde. Parce que la première prendrait des années, et encore. Faire appel à quelqu'un dans l'illégalité, c'est risquer de tomber sur l'une des relations du cabaret. Ou n'importe quel autre endroit. Tout est mieux que... ça.

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ft   @Biel Rodriguez

Dessins imaginaires qu'elle vient tracer sur sa peau, trouver le contact plutôt que son indifférence qui l'effraie. Qu'elle cherche à accaparer. Vedette ayant besoin du centre de l'attention au risque de redevenir cette gamine laissée sur le côté, cassée. C'est son visage qu'elle vient poser contre son dos, sentant enfin ses muscles se détendre, ayant l'impression de le retrouver un peu. Juste un peu. Elle redresse la tête quand il souffle son prénom, quand il lui fait enfin face pour venir l'entourer de ses bras, sourire revenant sur ses lèvres maintenant qu'elle a l'impression que Biel est de retour. Nez qui se plisse légèrement sous son baiser, et ses bras qui viennent s'enrouler autour de sa nuque, la proximité apaise son âme quo s'agitait et elle attrape son souffle, écoute chacun de ses mots, les murs ont des oreilles ici, il vaut mieux ne pas avoir ce genre de conversation à voix haute. Au cas où ils auraient des ennuis. La Catalogne.
Une terre qu'elle ne connaît pas, qu'elle n'a jamais foulé de ses pieds ni même dans un livre de géographie. Elle ne connaît rien à ce pays qui semble être le sien, elle aurait pu le deviner à son accent chantant. Tu me vois, moi, en Catalogne ? Léger rire qui s'échappe de ses lèvres, c'est peut être son refuge à lui, mais ça ne pourra jamais être le sien. Qu'est-ce que j'irais faire là-bas ? Voir le monde ? Visiter des pays différents? Et aprés ? Qu'est-ce qu'elle aurait de plus qu'ici ? Sa liberté ? Mais Maia ne saurait pas quoi faire de la liberté, elle ne saurait pas quoi faire sans une aide ou un point d'attache, elle n'est pas assez courageuse pour se lancer dans l'inconnu sans savoir où aller. Quand elle a quitté Londres pour Grimwood c'est parce qu'elle n'avait pas le choix. Parce qu'elle ne savait pas où allait. Et quand elle erre comme une âme en peine il ne lui arrive jamais rien de bon, la preuve, elle navigue ici depuis un certain temps maintenant. Elle redresse son visage vers le sien, elle voudrait le croire, voir les choses de la même façon que lui. Parfois, l'idée lui effleure l'esprit, il arrive que les regrets s'insinuent dans son esprit, lui rappelant d'une voix pernicieuse qu'elle aurait pu partir, puis ils sont vite balayés par les regards des clients, les compliments, et l'attention qu'on lui donne. Avant personne ne voulait d'elle, ici tout le monde la désire, elle a fait son choix. Personne ne m'attend nulle part Biel. Ici, c'est ma maison. Et même si tu n'es pas d'accord avec ça c'est mon choix. elle ne veut pas le blessée. Mais c'est sa réalité. maia ne sortira jamais d'ici, parce que son esprit est détourné, perverti par le Jolly Taps, sa raison est annihilée.

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Ft.  @Maia Varnham
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Contre lui, dans ses bras, les confidences se glissent sous la forme de murmures que les murs des lieux n'ont pas besoin d'entendre. Bien sûr que l'on pourrait se douter que si Biel cherchait à fuir un jour ce serait pour retourner chez lui. Mais pourquoi nourrir inutilement les indices en ce sens ? Tu me vois, moi, en Catalogne ? Elle rit, et lui sourit, parce qu'il n'est pas certain qu'elle sache où ça se trouve, lui qui laisse parfois, les paupières closes, les souvenirs nimber son regard d'étoiles étouffées. Il a déjà composé sur ce pays qui lui manque tant, sur cette vie qui le retient prisonnier. Qu'est-ce que j'irais faire là-bas ? Vivre au bord de la plage, faire la sieste tous les après-midi sous le ciel d'Espagne, danser sans avoir le risque de devoir te déshabiller... qu'il continue à lui souffler à l'oreille, précisant l'endroit où se situe la Catalogne, juste comme ça. Il niche son visage à l'angle de son cou et de son visage, inspire doucement le parfum de sa peau. C'est ce qu'il déteste qu'il énonce, sans aller au bout de ce qu'il fera dès qu'ils se seront quittés.

Il soupire doucement tout en redressant son visage pour lorgner en direction de la porte, tant il prend son temps ce soir. Il ne serait pas étonné de voir un visage du staff venir le rappeler qu'il a du travail à un moment donné... à moins qu'ils savent que Maia est là, et qu'ils n'ont pas envie de froisser la vedette favorite du patron. Puis c'est elle qui relève ses traits, l'incitant à venir croiser ses prunelles des siennes. Personne ne m'attend nulle part Biel. Ici, c'est ma maison. Et même si tu n'es pas d'accord avec ça c'est mon choix. Sa maison... il se raidit contre elle à cette simple appellation. Il ne comprend pas que l'on puisse considérer le Jolly Taps comme sa maison. La Colp pourrait l'être à ses yeux, éventuellement, parce que c'est un joyeux bordel. Leur groupe de jolly pourrait être une sorte de famille de coeur dysfonctionnelle et protectrice...

Des regrets, même s'il pensait à son arrivée ne jamais en avoir à l'idée de quitter tout ça, il en aurait pourtant. Parce qu'il s'était trouvé une famille... non, deux. Une ici et une à la Colp. Mais ce n'était pas assez puissant pour lui faire oublier tous ces ennuis, le fait qu'on ne lui ait pas laissé le choix de vendre son corps avec le sourire. Je ne serai jamais d'accord avec ça. Parce que je comprends pas... peut-être parce que tu peux dire "non" parfois et moi pas. Il se râcle la gorge, détourne un regard où une multitude d'émotions se combattent. Ce n'est pas le moment d'être morose, ou de se laisser aller à rêver à sa liberté. Et puis, chacun sa place, chacun sa merde. Il ne voudrait pas la sienne même pour obtenir ce pouvoir du "non", parce que ça le mettrait plus en vue qu'actuellement. T'inquiète pas, Maia, même si je t'en veux parfois, je tiens toujours à toi. D'ailleurs, tu ne saurais pas qui m'a loué en premier, par hasard ? qu'il termine sous un clin d'œil, retrouvant un sourire qu'il ne lui avait pas destiné depuis si longtemps.

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ft   @Biel Rodriguez

Qu'est-ce qu'elle irait dans un pays qu'elle ne connaît même pas ? Biel lui donne des envies d'évasions, éveille son imagination. Elle imagine le soleil sur sa peau, le sable chaud sous son dos. Elle imagine le bruit des vagues allant taper contre les rochers, et la température d'une eau qui ne serait pas gelée. Pays chaleureux et réconfortant qu'elle ne verra jamais, douceur amère de la réalité qui se rappelle à elle. Dis comme ça, ça fait rêver. elle murmure, frissonnant au contact de son souffle contre sa peau, glissant ses doigts contre ses cheveux quand il blottit son visage contre son cou. Nostalgie qui la saisit, elle sait qu'il voudra toujours partir, qu'il n'arrêtera pas tant qu'il n'aura pas réussi à s'enfuir. Quand tu seras là-bas, n'oublie pas de m'envoyer une carte postale. Masquer son désarroi derrière un sourire, Maia est douée pour ça, passer experte dans l'art des faux-semblants depuis maintenant longtemps.
Il redresse son visage et ses doigts fins quittent les cheveux de Biel, la porte est toujours close, mais elle ne tardera sans doute pas à s'ouvrir. Il est sûrement attendu, commandé par un ou une cliente en mal d'amour ou de sensations. Les aléas de leur quotidien, à ne jamais savoir s'ils seront adulés ou attachés. Si ce sera de l'amour qu'on attend d'eux ou au contraire la dépravation la plus pure. C'est sa maison, et même si pour lui c'est étrange, pour elle c'est réel. Ici, c'est loin de l'horreur de Londres. Loin de l'horreur de chez elle. C'est un bout de son histoire qu'elle n'est pas prête à conter, mais elle ne s'est jamais sentit aussi vivante qu'au Jolly Taps. Jamais aussi libre, d'une certaine façon.
Liberté entravée et disloquée.
Liberté toxique.
Elle peut dire non. C'est vrai. Parfois, elle a le choix. ça n'arrive pas tout le temps. Elle le paie parfois. Mais Maia est moins touchable que les autres ici, probablement parce qu'elle est la vedette du patron. Parce qu'Alton Moretti l'a jeté tout droit dans les bras du Lord des lieux et qu'il en a fait son trophée, ce qui lui donne un certain pouvoir en ses lieux. Illusoire. Parce qu'au fond Maia n'est qu'une Jolly. Une condition qu'on ne cesse jamais de lui rappeler. Et quand elle fait un faux pas ? Les conséquences sont désastreuses. Ce n'est pas toujours une bonne chose de pouvoir dire non Biel. elle n'en soufflera pas plus. ça lui attire parfois des ennuis considérables. La brune sourit doucement à ses mots. Je préfère quand même quand tu ne m'en veux pas. Un aveu qu'elle n'a pas de mal à souffler. Réel. Elle préfère quand il la regarde avec ses grands yeux et son sourire aux lèvres. Sam, il a dit qu'il avait envie de changer d'Elsa. C'est toi qu'il veut ce soir. et cette simple pensée la fait frémir. Un brin de possessivité peut être. Maia glisse ses doigts contre son torse encore nu, en traçant les contours de sa main. Mais je crois qu'il peut attendre encore un peu, non ? une flamme dans ses iris bleus quand elle vient poser un baiser contre son épaule.

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Ft.  @Maia Varnham
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La sirène est tactile tandis qu'il lui souffle l'image de ses propres souvenirs, de ses propres détestations. Qu'elle avoue que ça la fait rêver. C'est si beau par chez lui. S'il avait encore son portable, il lui aurait montré. Sauf qu'il l'a "perdu" en même temps que ses papiers, histoire de briser toute idée de fuite autre que de suivre un mec jusqu'au Jolly Taps. Quand tu seras là-bas, n'oublie pas de m'envoyer une carte postale. Promis. qu'il souffle, sans être vraiment sûr de le faire le moment venu. Il l'appellera peut-être, plutôt. Dans un monde où il serait libre mais pas eux. Dans un monde où ils pourraient toujours être une épine dans leur pied si jamais il venait à l'ouvrir. Ce qu'il ne ferait pas s'il parvient un jour à fuir. Pas assez con pour ça.

Son regard dérive sur la porte qui est comme une porte ouverte sur un monde factice où il sourit et suit les règles. Il avoue son manque de compréhension, évoque les quelques fois où elle peut dire non. Ce n'est pas toujours une bonne chose de pouvoir dire non Biel. Peut-être. Pour sa position, sans doute. Mais lui a appris à dire oui quoiqu'il arrive, et ça n'a pas été une bonne chose à ses yeux. Mais il manque de poigne pour s'opposer physiquement à ceux qui dirigent son univers, qui entravent sa liberté.

Il hoche vaguement la tête à sa remarque, et préfère reprendre, d'un naturel dégagé et taquin. Je préfère quand même quand tu ne m'en veux pas. Ses lèvres étirées d'un sourire sont sincères, cela brille jusque dans ses yeux lorsqu'elle lui dit ça. Parce qu'il lui avait manqué et que ça fait toujours plaisir de compter pour quelqu'un. Il ne le comprend toujours pas, mais il passe au-dessus. Sam, il a dit qu'il avait envie de changer d'Elsa. C'est toi qu'il veut ce soir. Sam. Ce simple prénom évoque les conditions de sa prochaine location, lui confirmant qu'il faudrait qu'il se prépare convenablement pour ce top dominant. Mais il ne reste pas concentré, ramené à la réalité par les gestes de Maia, sa main qui glisse sur sa peau comme si elle cherchait à en redessiner chaque vallon. Mais je crois qu'il peut attendre encore un peu, non ? Ses lèvres se posèrent sur son épaule, sorte d'invitation aux allures trop chastes pour ce qu'elle est.

La main de l'hispanique vint glisser sous son menton pour lui faire relever les traits, pour guider ses lippes contre les siennes qui s'embrasèrent d'un baiser. T'as de la chance qu'il ne s'attende pas à ce que je le baise. qu'il glisse sous un sourire taquin. Avant, il n'aurait pas pu blaguer là-dessus, aujourd'hui, ça fait trop longtemps pour qu'il n'ait pas justement appris à en "rire". Ses mains disparaissent de sa taille pour la soulever comme si elle ne pesait rien, ses lèvres conquérant à nouveau les siennes. Mais si je suis en retard... ce sera ta faute. qu'il la taquine encore d'un sourire, avant de la déposer en douceur sur le meuble qu'elle avait déserté un peu plus tôt. Ses lippes divaguent jusqu'à la gorge de la jeune femme, ses doigts pressant sa taille.

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ft   @Biel Rodriguez

Une promesse à laquelle elle ne croit pas, les promesses sont courantes, à Grimwood personne ne peut s'y fier. Mais Maia veut bien faire semblant d'y croire au moins ce soir. Tout comme elle fait semblant de croire qu'elle compte vraiment pour lui. C'est juste l'instinct de survit qui parle pour eux, c'est le moyen de se sentir mieux, de se raccrocher à quelque chose, alors ce soir Maia se raccroche à lui et ses mots. Il lui sourit et le coeur de la brune s'emballe un peu, juste légèrement, probablement à cause de l'adrénaline de l'instant, la félicitée de savoir qu'il n'est plus en colère et qu'il va enfin arrêter cette guerre froide avec elle, dans laquelle elle était entraînée bien malgré elle. Sam l'a demandé ce soir, mais Maia n'a pas tant envie de le partager avec Sam que ça. Sauf que c'est leur travail. Le job. Il lui faut de l'argent. Mais elle a envie de le retenir encore un peu. Ce n'est pas raisonnable, mais la brune respire la luxure, le vice, quand elle bat des cils sur ses yeux de biche. Les doigts de Biel glisse sous son menton et leurs lèvres se trouvent, brasier ardent qui s'enflamme en elle, léger sourire contre ses lèvres, plaisanterie typique des Jolly visiblement. C'est vrai. Moi je m'attends à ce que tu me baises par contre. elle mordille légèrement sa lèvre, l'embrasse d'un baiser plus appuyé.
Il la soulève et la brune enroule ses bras autour de sa nuque, assise sur cette commode, entourant sa taille de ses jambes pour le ramener un peu plus vers elle. J'en prends l'entière responsabilité. Visage qu'elle penche sur le côté, lui laissant l'accés à son cou. C'est comme ça qu'elle préfère qu'ils se retrouvent. Des réconciliations bien plus appréciables. Maia papillonne, cherche de l'attention partout où elle peut en prendre, c'est plus fort qu'elle. Instinctif. Besoin toxique. maladif. Elle glisse ses mains de son torse jusqu'à sa taille, ouvrant son pantalon pour le faire glisser sur ses hanches. Ils n'ont pas beaucoup de temps, le désir est brutal. Sauvage. Je préfère quand on se réconcilie. sourire qui se glisse sur ses lèvres, et ses doigts qui continuent leur course dans son caleçon pour caresser sa force. Maia provoque le désir, mouvement lent de sa main contre sa virilité. Ils ne le font pas parce qu'ils sont obligés, ils le font parce qu'ils en ont envie, parce qu'ils l'ont décidé, seule réelle forme de liberté qu'ils ont, et si ce soir il sera un objet de plus pour un homme qui a payé pour ça, dans cette loge il ne sont pas un jouet l'un pour l'autre. Seulement deux êtres abîmés, fracassés par la vie. Par les évènements. Je suis jalouse, je n'ai pas trés envie que tu ailles rejoindre ton client ce soir. mais il le faudra.

enfant de luxure tout ce qu'elle touche brûle

Ft.  @Maia Varnham
TW : Sexe, prostitution, traite d'êtres humains.

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enfant de luxure tout ce qu'elle touche brûle

ft   @Biel Rodriguez